Les supposées vérités scientifiques contenues dans le coran, c’est une idée récente pensée comme produit de marketing à servir aux occidentaux, car ils vénèrent la science. L’islam profite de cette « indiscutabilité » en s’introduisant pas effraction. L’idée est de faire gober la pilule aux occidentaux en la diluant dans un verre d’eau fraîche, innocente et bienfaisante. Avaler la science sans discuter, c’est aussi avaler le coran sans discuter. L’idée est ingénieuse car la matraque ne marchera pas sur les occidentaux. – Ariless, dans Afrique du Nord.com
Un Québécois originaire d’Afrique du Nord décrit sa journée portes ouvertes passée au Centre islamique du Québec. Avis aux Québécois naïfs… On vous prend pour des valises. Soyez sur vos gardes! Lisez cet Entretien avec le philosophe syrien Sadik Jalal Al-’Azm. Il y parle avec éloquence de l’ignorance de l’establishment religieux islamique.
Les vérités scientifiques du coran arrivent au Québec, par Ariless, Afrique du Nord, le 4 avril 2006. Source: (ici)
Le centre Islamique du Québec (ville Saint Laurent) a organisé aujourd’hui 2 avril une journée « portes ouvertes ». J’ai été attiré par une conférence sur les «miracles scientifiques du Coran». On a bien le droit de s’amuser par un beau dimanche de printemps !
Comme son nom l’indique, ce centre est à caractère religieux. Il est normal qu’il dispose d’une mosquée dans son enceinte. Il est aussi normal que les imams et les animateurs du centre pratiquent le prosélytisme religieux. C’est la vocation même d’un centre religieux. Cependant, certaines choses m’ont frappé. La mosquée (lieu de prière) étant distincte, j’ai trouvé bizarre qu’il faille se déchausser pour accéder à la salle de conférences.
J’ai visité plusieurs fois L’université islamique Émir Abdelkader à Constantine et personne ne m’avait prié de me déchausser, sauf pour entrer à la mosquée. Il serait d’ailleurs cocasse de voir des milliers d’étudiants allant d’un amphithéâtre à un autre pieds nus.
Le centre Islamique du Québec est désespérément vide par cette journée «portes ouvertes». Ce centre n’est peut être pas affilié à la «bonne obédience» islamiste. Peut être pas assez wahhabite au goût du public intéressé. Je m’attendais à un certain afflux, mais il n’y avait personne. Il y avait sur place trois québécois barbus, habillés à la tradition musulmane, deux ou trois québécoises enhidjabées mis en évidence et présentés comme gage que l’islam est fréquentable par des occidentaux.
Nous étions moins d’une vingtaine à assister à la conférence, supposée être le clou de la journée «portes ouvertes». L’atmosphère n’est pas bon enfant. Les animateurs se sont arrangés pour créer une atmosphère grave, recueillie, stricte, même sévère. Dans ce climat solennel, il serait mal venu de malmener un imam ou un conférencier de bonne foi. Je suppose que c’est pour décourager les éventuelles personnes venues apporter la contradiction aux conférenciers qu’un tel décor a été planté.
Les contre-vérités de l’imam Boukhari
L’imam Boukhari a fait une petite allocution de 10 minutes pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs. En 10 minutes, il a eu le temps d’aligner un nombre incalculable de contre vérités, même de mensonges. L’atmosphère étant ce qu’elle était, personne n’aurait pu le contredire. La dizaine de visiteurs québécois présents étaient des idiots utiles potentiels qui ne connaissent rien aux religions, beaucoup moins encore sur l’islam. L’autre dizaine étant des musulmans complaisants qui n’oseraient jamais répondre «impoliment» à un imam. Il a fallu donc que je me comporte comme un bon musulman discipliné et «moutarabbi» pour espérer rester jusqu’à la fin de la manifestation.
L’imam a affirmé que le coran actuel a été écrit sous la dictée de Mohammed. Ce qui est bien entendu faux. La version actuelle est celle du calife Othman. Il a affirmé en outre que Dieu n’envoie jamais un livre sans prophète. Il a cité comme exemple l’Ancien Testament et la Torah. Cela est une contre vérité car ni l’Ancien Testament, ni la Torah ne prétendent être des livres divins, renfermant la parole divine.
Seul le coran prétend être la parole divine incréée. Moise avait assuré que «les 10 commandements étaient la parole divine pure» mais sans plus. Les 10 commandements ne peuvent pas proprement être qualifiés de livre. Ce sont quelques lignes écrites directement par Jéhovah sur des tablettes en pierre, selon la tradition juive, bien entendu. Si l’ancien testament était un livre divin comme le prétend cet imam, on est bien obligé de croire que Dieu est mort. En effet, on rend public et on exécute le testament d’un défunt.
L’imam affirme que les musulmans croient en Moise, en Jésus et aux livres précédents. Cela est complètement faux. L’islam ne donne pas aux êtres humains le loisir de choisir librement entre les trois religions monothéistes, d’une façon indifférente. Faire croire que les musulmans considèrent les trois religions comme égales et valables est un procédé malhonnête. Ce mensonge s’adresse aux non musulmans pour leur faire croire que islam, christianisme ou judaïsme c’est la même chose. Pourquoi donc ne pas se faire musulman ?
En réalité, un musulman qui croit en Jésus et en la Bible et qui se fait chrétien est automatiquement condamné à mort par la loi islamique. Il en résulte qu’un musulman ne peut être, ni devenir, un croyant chrétien, encore moins juif. Dans les faits, l’islam ne reconnaît ni le christianisme, ni le judaïsme. L’imam joue donc sur les mots, cache la vérité et dévoie sciemment la parole d’allah.
Cela est licite en islam tant qu’on le fait pour le bien de cette religion (par exemple mentir pour convertir des gens). Dans la sunna, cela s’appelle la taqia. Les musulmans présents ont compris que le discours est en direction des québécois présents dans la salle et n’ont pas jugé bon de corriger l’imam, malgré leurs diplômes pompeux (j’avais discuté auparavant avec certains d’entre eux), donc connaissant bien l’islam.
Je ne vais pas m’étaler sur les procédés utilisés par cet imam, qui, au passage, semble parfaitement sincère, respectable et honnête. Je ne m’en prends donc pas à l’imam personnellement. Il faut reconnaître que les procédés dont je parle sont une constante dans l’islam, une sorte de norme islamique partagée par tous les imams et autres prosélytes musulmans quel que soit leur pays, quelle que soit leur formation de base. Je ne mets pas cela non plus sur le compte de l’ignorance. C’est tout simplement une stratégie réfléchie à niveau supérieur à celui des petits imams et cheikhs locaux.
Mourad, un islamiste BCBG à la frère Tariq
Après une pose de 15 minutes sur place et une discussion amicale entre invités, c’est le moment de la conférence annoncée par le frère Mourad. Un islamiste BCBG, à la barbe taillée à la «Ramadan», parlant un français parfait, essayant d’imiter le verbe et la gestuelle de frère Tarik Ramadan. Quelques québécois ont bu ses paroles plus vite qu’ils n’ont bu la parole d’Évangile. Ces pauvres gens sont venus avec un préjugé favorable à l’islam et entendent enrichir leurs connaissances sur cette belle religion un peu exotique, néanmoins attirante.
Présentation Power Point par Said
Vint enfin le temps de la conférence, présentée par l’aimable Said. Sur des diapositives Power Point, des versets coraniques, une interprétation «à la lumière de la science moderne», des résultats scientifiques censés coller fidèlement aux versets et enfin quelques citations (invérifiables) de scientifiques célèbres attestant la véracité de l’interprétation.
Dans la foulée, j’ai appris que le «professeur Neil Armstrong» astronaute et visiteur de la lune, est musulman. Les supposées vérités scientifiques irréfutables contenues dans le coran est une idée récente pensée comme produit de marketing à servir aux occidentaux. En ce troisiéme millénaire, la notoriété et l’autorité de la science sont indiscutables en occident. Le public respecte, voire vénère la science jusqu’à lui vouer une entière confiance.
L’islam veut donc profiter de cette «indiscutabilité» en s’introduisant pas effraction dans le domaine de la science. L’idée est de faire gober la pilule aux occidentaux du peuple en la diluant dans un verre d’eau fraîche, innocente et bienfaisante. Avaler la science sans discuter, c’est aussi avaler le coran sans discuter. L’idée est ingénieuse car la matraque ne marchera pas sur les occidentaux.
C’est trop tard pour la matraque, car les peuples occidentaux jouissent désormais d’une liberté chèrement payée et sont de toutes façons bien protégés par leurs puissants gouvernements. Dans les pays musulmans, les fidèles sont maintenus dans le giron islamique par la force de loi, conjuguée aux menaces de châtiments insupportables (aĩdab el qobr, enfer…) et aux promesses de récompenses inimaginables ici bas. Ces sociétés étant encore primitives et simplistes, la matraque suffit amplement à faire de bons musulmans dociles et asservis. Pour islamiser les occidentaux, c’est une autre paire de manches ! Il faut procéder par la ruse et la patience.
Une bouffonnerie
La conférence est une bouffonnerie digne de figurer dans le livre Guiness des perles religieuses. Elle s’adresse à des gens du petit peuple devant lesquels il est facile d’exécuter des tours de passe-passe grossiers. D’ailleurs le petit peuple ne se hasarderait pas à discuter de science et de théologie pour confirmer, infirmer ou mettre en doute telle ou telle affirmation.
En à peine une heure et demi, le conférencier a parlé de biologie, d’embryologie, de cosmologie, de géologie, de climatologie, d’astrophysique, de chimie, de mathématiques et de météorologie, pour finir par avouer qu’il n’est spécialiste d’aucune de ces disciplines et qu’il n’est qu’un citoyen ordinaire comme nous. J’ai bien failli me trahir en éclatant de rire, mais j’ai tenu bon.
On comprend pourquoi il n’y avait dans la salle aucun scientifique connu, aucun prix Nobel, ni même aucun assistant chercheur des universités Mc Gill, Concordia ou UQAM. Il y a pourtant cinq grandes universités de très bonne réputation à Montréal. Il aurait fallu un vrai scoop annoncé pour que des scientifiques affluent à une conférence. C’est que ces gens là sont affreusement occupés à des choses sérieuses, même le dimanche. Seul un travailleur non syndiqué comme moi peut se payer le luxe de s’amuser le dimanche en allant écouter des âneries sérieusement empaquetées dans un emballage «scientifique».
Sangsues, embryons, viande mâchée
Le passage qui m’avait le plus amusé est l’épisode relatant la vérité coranique sur l’embryologie. Dans ce verset, le terme clé était « alaq ». Les musulmans eux-mêmes ne s’accordent pas sur la signification de cet ancien mot arabe. Les uns le traduisent pas « adhérence », d’autres par « caillot de sang », d’autres encore par « sangsue, certains autres disent qu’il signifie tout simplement « sperme » dans l’arabe ancien.
Notre conférencier a retenu la signification « sangsue ». Dans son exposé, il a montré côte à côte une photo d’un embryon humain et une photo d’une sangsue. La ressemblance est frappante. La démonstration est faite. Le problème est que, dans le même verset, l’embryon est aussi comparé à une « moudgha », c’est à dire « un morceau de viande mâché ».
Le conférencier a commencé par citer un illustre embryologiste (allemand ou américain, je ne me souviens plus) reconnaissant la vérité scientifique irréfutable de l’embryologie coranique. Puis il projette une diapo où sont montrés côte à côte un embryon humain et un morceau de viande (supposément) mâché et recraché par l’embryologiste en question. La ressemblance est aussi frappante.
La re-démonstration est faite. Toutes les disciplines scientifiques ont subi le même traitement en une heure et demie. J’aurais voulu voir la tête d’un vrai embryologiste dans la salle. Mon plaisir sera toujours incomplet tant que je n’aurai pas vu la bobine d’un astrophysicien de renommée ou d’un illustre biologiste dans une conférence comme celle-ci.
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