Hier, je me demandais pourquoi les groupes antiracisme gardent le silence quand des imams comme Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al- Hayiti (Al-Hayiti de son p’tit nom) traitent les femmes non musulmanes de prostituées et les Québécois d’ignorants.
«Parce qu’on ne savait pas que ce bonhomme disait ça, m’a écrit un lecteur. On vient tout juste de l’apprendre.»
Désolé de vous contredire, monsieur, mais c’est complètement faux.
LE SENS DES PRIORITÉS
L’an dernier, dans son livre Montréalistan : enquête sur la mouvance islamiste (publié aux éditions Stanké), mon confrère Fabrice de Pierrebourg consacrait un chapitre complet à Al-Hayiti.
On y apprenait que l’imam croit qu’on devrait couper la tête des homosexuels, exécuter tous ceux qui «insultent le prophète» et privilégier la loi d’Allah aux lois canadiennes.
«Les musulmans, au Canada ou ailleurs, avant d’être citoyens, ils sont musulmans, a-t-il lancé dans un discours en juin 2005. La loi qui vient d’Allah est toujours au-dessus des lois qui sont faites par les hommes…»
Ça fait plusieurs mois, pour ne pas dire plusieurs années, que nous connaissons les positions extrémistes d’Al-Hayiti. Or, que font nos militants profemmes et antihomophobes ? Rien.
Quand Christian Bégin dit dans son émission culinaire qu’un plat hyper épicé «n’est pas de la bouffe de moumoune», les défenseurs des droits des gais grimpent dans les rideaux et envoient une plainte à son producteur et à son télédiffuseur.
Mais quand un imam affirme qu’il faut décapiter les homosexuels, rien. Pas un maudit mot.
Bravo, les boys ! Félicitations pour votre grand sens des priorités !
UN SILENCE COMPLICE
Ce double langage est typique des groupes prétendus progressistes. Quand une pub de bière ose montrer l’ombre du contour d’un sein ou d’une cuisse, les groupes de femmes crient au sexisme.
Mais quand un imam dit que les non-musulmanes sont des putes ou que les hommes devraient marier des jeunes filles dès qu’elles atteignent l’âge de la puberté (au lieu d’attendre l’âge de la majorité, comme le veulent les mécréants), rien. Pas un mot.
Pourquoi ? Nous connaissons tous la réponse. Parce que tous ces groupes pseudo-humanistes ont peur de passer pour racistes.
Comme l’écrit Marc Lebuis sur son site Internet Point de bascule : «Le tabou de l’islam s’est installé au cœur même des groupes qui ont le plus à perdre face à l’islamisme. […]»
Syndicats, médias de gauche, mouvements étudiants, groupes de défense des minorités sexuelles, personne ne dénonce les propos dégueulasses des islamistes, de peur de passer pour islamophobe.
Résultat : les fous d’Allah ont le champ libre. Et en profitent pour dire n’importe quoi.
JE REFUSE
Je m’excuse mais moi, je ne marche plus. Je refuse de collaborer à ce chantage immonde qui transforme toute critique anti-islamiste à une insulte raciste. Quoi qu’en pense l’imam Al-Hayiti, les Québécois sont intelligents. Ils savent faire la différence entre musulmans et islamistes.
Les groupes féministes et antihomophobes plient l’échine devant les fous d’Allah sous prétexte qu’ils appartiennent à une minorité ethnique ? Tant pis pour eux. Qu’ils continuent de chasser les mauvaises cibles et de s’enfarger dans les fleurs du tapis. Moi, je refuse de céder à ce chantage.
Je ne vois pas pourquoi je donnerais à boire à des gens qui prennent plaisir à me pisser sur la tête.