L’Exress.fr et le Figaro présentent des informations complémentaires sur le sujet.
Le nouveau prince héritier a été nommé à la suite d’un entretien entre le roi et le Conseil d’allégeance, créé en 2006 pour veiller à ce que le processus de succession s’effectue sans accrocs et de façon ordonnée dans le royaume conservateur.
« Nous avons choisi son altesse royale le prince Nayef bin Abdoulaziz comme prince héritier », précise le communiqué diffusé par l’agence de presse Spa.
Le texte ajoute que la décision du souverain a été notifiée au Conseil de l’allégeance, organe familial chargé des questions de succession dans le royaume.
Nayef est considéré comme plus religieux et plus proche des groupes saoudiens qui sont critiques de la décision du roi de permettre aux femmes de voter en 2015. Il avait notamment critiqué publiquement un membre du Conseil de la Choura, organe principalement consultatif, pour avoir demandé un nouvel examen de l’interdiction faite aux femmes de conduire. En 2009 il a déclaré qu’il ne voyait pas le besoin pour les femmes de voter ou de participer à la vie politique. C’est une opinion partagée par les nombreux dignitaires religieux saoudiens sur lesquels la monarchie saoudienne s’est traditionnellement appuyée.
Petrodollars
Dans son livre Auspices of the Ultimate Victory (Les signes annonciateurs de la victoire finale), Youssef al-Qaradawi explique les succès de sa variété d’islam en Occident par le travail de terrain des Frères Musulmans et par les contributions en pétrodollars des milliardaires du Golfe. Les mosquées qui servent de bases avancées aux Frères Musulmans « pour détruire de l’intérieur la civilisation occidentale » sont fréquemment construites grâce à l’apport de fonds qui proviennent de gouvernements qui persécutent chez eux ceux qui ne partagent pas leurs convictions religieuses.
Référérence supplémentaire
Point de Bascule Le prince héritier saoudien est mort mais l’islam radical est loin de l’être 24 Octobre 2011