Dans un article récent qui porte sur les conseillers en matière de sécurité nationale du candidat à l’investiture républicaine Ted Cruz, Richard Hétu de la Presse a écrit que plusieurs d’entre eux sont des «promoteurs de théories conspirationnistes» qui affirment que «des agents des Frères musulmans complot[e]nt au sein du gouvernement américain – ‘pour changer notre culture en général et nous forcer à modifier notre propre comportement d’une façon […] dangereuse’».
Hétu rejette leurs mises en garde en évoquant la minceur de leurs preuves et en citant des sites qui les condamnent comme ‘islamophobes’.
Richard Hétu (La Presse – 25 avril 2016) : Ces complotistes qui conseillent Ted Cruz / WebArchive – Archive.Today
Il existe pourtant des formulations de plans émanant de l’infrastructure des Frères Musulmans qui attestent de leur volonté d’influencer de l’intérieur, de façon non-violente, les institutions américaines (et occidentales) pour faire appliquer graduellement les normes islamiques. Des leaders islamistes ont également affirmé leur intention de «coloniser» ou de «conquérir» les territoires non-musulmans où ils opèrent. Nous avons énuméré quelques-uns de ces appels dans un article intitulé Le projet de conquête islamique il y a quelques années.
Parmi les formulations les plus connues qui évoquent directement un projet de conquête islamique, une a été saisie aux États-Unis et l’autre en Suisse lors de perquisitions antiterroristes survenues après les attentats du 11 septembre 2001.
1991 / LE MÉMORANDUM
Un mémorandum rédigé en 1991 par un leader des Frères Musulmans aux États-Unis, saisi lors d’une perquisition en 2004 et produit en preuve lors du procès pour financement du terrorisme de la Holy Land Foundation en 2008 présente le projet de la confrérie en Amérique du Nord. Le document original avait été produit en arabe. L’extrait qui suit est tiré de la version anglaise qui avait été soumise à la Cour :
[Traduction française de Point de Bascule] Point 4.4 Le processus d’implantation est un ‘processus djihadiste et civilisationnel’ avec tout ce que le terme peut signifier. Les Frères Musulmans doivent comprendre leur travail en Amérique comme une sorte de grand jihad visant à éliminer, à détruire de l’intérieur la civilisation occidentale et à saboter sa misérable demeure par leurs efforts [ceux des non-musulmans] et les efforts des croyants [les musulmans] afin que la religion d’Allah soit victorieuse sur toutes les autres religions. [Version anglaise soumise à la Cour] Point 4.4 The process of settlement is a ‘Civilization-Jihadist Process’ with all the word means. The Ikhwan [Muslim Brotherhood] must understand that their work in America is a kind of grand jihad in eliminating and destroying the Western civilization from within and ’sabotaging’ its miserable house by their hands and the hands of the believers so that it is eliminated and God’s religion is made victorious over all other religions.
Le mémorandum de 1991 contient en annexe une liste des principales organisations alliées au réseau des Frères Musulmans aux États-Unis. Le procès pour terrorisme lors duquel ce mémorandum fut soumis en preuve se déroula à Dallas et mena à la condamnation de tous les accusés.
Des analyses du Center for Security Policy et de Stephen Coughlin, un ancien conseiller du Pentagone, apportent d’autres éléments d’information au sujet de ce mémorandum.
1982 / LE PROJET
En novembre 2001, dans la foulée des attentats du 11 septembre, la police suisse a saisi un document connu comme Le projet dans la villa du banquier islamiste Youssef Nada. Ce document synthétise les ambitions politiques des Frères Musulmans et la méthode par laquelle ils comptent établir «le règne d’Allah sur terre». Le cinquième point du document prône directement la pénétration des institutions occidentales :
S’employer à établir l’État islamique, parallèlement à des efforts progressifs visant à maîtriser les centres de pouvoir locaux par le biais du travail institutionnel.
[…] Canaliser la pensée, l’éducation et le travail afin d’établir un pouvoir islamique sur terre. […] Préparer une étude scientifique sur la possibilité d’établir le règne d’Allah partout dans le monde selon des priorités établies.Étudier les centres de pouvoir locaux et mondiaux, et les possibilités de les placer sous influence.
[…] Œuvrer dans diverses institutions influentes et les utiliser au service de l’islam.
Le document est reproduit en annexe au livre La conquête de l’Occident de Sylvain Besson (Paris, Seuil, 2005, pp.191-205) et sur le site de Sami Aldeeb / Archive.Today.
Déclarations appelant à la conquête ou à la colonisation islamique de l’Occident
On trouve également plusieurs déclarations de leaders de premier plan des Frères Musulmans qui incitent leurs supporteurs à travailler de façon non-violente, à l’intérieur des cadres institutionnels existants, à mettre en place leur doctrine totalitaire de façon graduelle.
1980 / ISMAIL FARUQI
Lors d’une conférence prononcée à l’Université de l’Alberta (Edmonton), Ismail Faruqi a déclaré que le but de l’immigration musulmane en Amérique du Nord consistait à «transformer la réalité nord-américaine» pour qu’elle se conforme aux normes islamiques.
Point de Bascule (5 octobre 2012) : Edmonton / Mai 1980 – Le leader des Frères Musulmans Ismail Faruqi a mis en évidence le rôle de l’immigration musulmane dans l’islamisation de l’Amérique du Nord
De 1958 à 1967, Ismail Faruqi a vécu à Montréal et a dirigé des organisations musulmanes locales. Il travailla également à l’Institut des études islamiques de McGill. Après son déménagement aux États-Unis, Faruqi s’est établi en Virginie et a enseigné à l’Université Temple.
En 1977 à Lugano (Suisse), Faruqi, Youssef Qaradawi et d’autres leaders des Frères Musulmans jetèrent les bases de ce qui allait devenir l’International Institute of Islamic Thought (IIIT) quatre ans plus tard à Herndon (Virginie). Faruqi dirigea l’IIIT jusqu’à son assassinat par un autre musulman en 1986 / Archive.Today.
Ian Johnson, l’auteur du livre A mosque in Munich, consacré aux débuts des Frères Musulmans en Europe, décrit «le rôle véritable» de l’IIIT comme étant de «fournir les bases théoriques qui permettent l’expansion de l’islamisme en Occident». Cherchez le terme ‘underpinnings’ dans la version originale anglaise pour retrouver le passage.
Point de Bascule (9 février 2012) : Ismail Faruqi : Leader musulman à Montréal (1958-1967) et fondateur du principal centre de recherche des Frères Musulmans en Occident (1981)
2002 / YOUSSEF QARADAWI
En 1990, dans un discours prononcé en Algérie qui servit de base à son livre Les priorités du mouvement islamique à la prochaine étape, le guide spirituel des Frères Musulmans, Youssef Qaradawi, expliqua que les lacunes technologiques du monde musulman l’empêchaient de lancer une offensive militaire frontale contre l’Occident :
Youssef Qaradawi / A Debate that We do not Need Today – Third : Nous [les musulmans] sommes dépendants des autres pour notre force militaire. Ceux contre qui nous voulons lancer notre jihad offensif sont les mêmes qui fabriquent toutes sortes d’armements et nous les vendent. Si ce n’était d’eux, nous serions désarmés, sans défense et incapables de faire quoi que ce soit! Dans les circonstances, comment pouvons-nous parler de lancer des offensives [militaires] pour soumettre le monde entier à notre Message quand les seules armes que nous pouvons rassembler sont celles qu’ils nous donnent et quand les seules armes que nous pouvons transporter sont celles qu’ils acceptent de nous vendre?
C’est dans ce contexte qu’en 1995 et en 2002, notamment, Youssef Qaradawi en appela à recourir à une approche non-violente et idéologique pour arriver aux mêmes fins.
Dans cette déclaration de 2002, Qaradawi présente l’offensive idéologique qu’il préconise comme un prolongement des offensives militaires musulmanes des siècles passés :
Youssef Qaradawi / MEMRI / Archive.Today : L’islam va retourner en Europe comme un conquérant et un vainqueur après en avoir été expulsé à deux reprises, une fois au sud en Andalousie [Espagne – 1492] et une seconde fois à l’est quand il frappa à plusieurs reprises aux portes d’Athènes [1830]. […] Cette fois-ci, je maintiens que la conquête ne se fera pas par l’épée mais grâce au prosélytisme et à l’idéologie.
À une conférence à Toledo (Ohio) en 1995, Qaradawi avait déjà déclaré : «Nous allons conquérir l’Europe, nous allons conquérir l’Amérique! Non pas par l’épée mais par le prosélytisme.»
2010 / MUSTAFA CERIC
En 2010, Mustafa Ceric, alors mufti de Bosnie-Herzégovine, a enjoint les participants à un congrès sur le halal à Islamabad (Pakistan) de «conquérir le monde par le halal» (également GMBDW).
C’est en capitalisant sur l’aspect englobant du halal que Mustafa Ceric peut envisager une telle conquête.
Lors d’un colloque sur le halal bénéficiant de fonds publics qui s’est déroulé à l’UQAM en 2012, l’expert Mostafa Brahami avait clairement fait ressortir cet aspect englobant du halal en déclarant que «le halal va bien au-delà de l’égorgement de l’animal, il englobe tous les aspects de la vie». (vidéo 8:30)
En vertu de ce principe, les islamistes visent donc à contrôler non seulement la gamme des produits offerts mais également les étapes de leur mise en marché (production, transport, commercialisation, financement, etc.) La pénétration du halal est donc à la fois verticale et horizontale.
2011 / TARIQ RAMADAN
Le 27 juillet 2011, devant une assemblée de partisans à Dallas, Tariq Ramadan a déclaré : «Ça devrait être nous, avec notre compréhension de l’islam, avec nos principes qui colonisons positivement les États-Unis d’Amérique».
Cet extrait est disponible sur vidéo (3:37) et la transcription d’autres extraits du discours est disponible sur Point de Bascule.
Durant son discours à la conférence RIS 2013 à Toronto, Tariq Ramadan est allé dans le même sens quand il a déclaré à ses partisans : ««Nous [les musulmans] ne sommes pas ici pour être acceptés. Nous sommes ici pour changer la société.»
Point de Bascule (9 janvier 2015) : En 2012, l’organisation de Tariq Ramadan, Présence Musulmane, a publié un article justifiant ceux qui auraient recours à la violence contre Charlie Hebdo
D’autres déclarations dignes de mention
Dans certains cas, sans évoquer le plan général de conquête, des leaders des Frères Musulmans ont suggéré à leurs supporteurs d’utiliser leur position d’influence dans la société pour obtenir des avantages pour leur communauté ou imposer leur doctrine de façon non déclarée.
1996 / HUSSEIN HAMDANI
Hussein Hamdani a milité au sein de trois associations locales de la Muslim Students Association (MSA) durant ses études universitaires qui se sont déroulées dans trois universités ontariennes (1991-2000). En 1996, il a produit un document à l’intention de MSA National, l’entité basée à Washington qui coordonne l’activité des associations étudiantes musulmanes locales à travers l’Amérique du Nord.
Dans son document intitulé «L’islamisation de la politique sur les campus et la politisation des associations étudiantes musulmanes», Hussein Hamdani encourageait les leaders étudiants musulmans de l’Amérique du Nord à prendre le contrôle des associations générales étudiantes universitaires et, tout particulièrement, des instances d’associations étudiantes qui allouent les budgets :
Hussein Hamdani : [Traduction française de Point de Bascule] Dans une université, aucune instance ne peut autant aider la MSA que celle qui distribue les budgets destinés aux étudiants. En 1993-1994, c’est un musulman qui administrait les budgets destinés aux activités étudiantes à l’Université McMaster et il a essentiellement donné un chèque en blanc à la MSA. Il avait grandement aidé l’oumma [la communauté musulmane].
[…] Ce doit être le but à long terme de chaque MSA d’islamiser la politique de leur université respective. […] Il faut viser à grimper les échelons de l’association générale des étudiants pour atteindre les comités clés. Je ne le dirai jamais assez : l’association étudiante détient des pouvoirs considérables que les musulmans ont besoin de contrôler. C’est là où se déroule la vraie politique. […] Il est important que les musulmans s’impliquent dans plusieurs comités [de l’association étudiante]. Les plus importants sont les affaires externes, les affaires universitaires et le comité des droits de la personne. Ces comités ont de vastes ressources qui peuvent être utilisées au profit de la MSA. À McMaster l’an dernier [1995?], le président du comité des affaires universitaires était musulman. Les deux derniers mandats de président du comité des droits de la personne ont également été exercés par un musulman.
Le 29 avril 2015, le ministre de la Sécurité publique a suspendu Hussein Hamdani de son poste de conseiller en matière de sécurité après que TVA et Point de Bascule aient évoqué son plaidoyer pour l’islamisation de la politique sur les campus universitaires et, surtout, son association avec des organisations islamistes liées au financement du terrorisme. Hamdani a été définitivement remplacé à son poste de conseiller quelques mois plus tard.
Après sa suspension, Hamdani a été défendu par la journaliste Catherine Solyom de la Gazette dans un article reproduit à travers le Canada. À l’époque, Point de Bascule avait répondu à madame Solyom en faisant ressortir plusieurs inexactitudes contenues dans son texte.
Point de Bascule (4 juin 2015) : Réponse à Catherine Solyom [Article en anglais]
Point de Bascule (29 avril 2015) : Hussein Hamdani prônait «l’islamisation de la politique étudiante sur les campus» avant d’être nommé conseiller à la sécurité publique par le gouvernement du Canada
DÉBUT DES ANNÉES 2000 / JAMAL BADAWI
Dans une interview dont la date n’est pas précisée mais qui a été archivée pour la première fois sur Web Archive en 2002, Jamal Badawi discutait de l’implication politique des musulmans en Amérique du Nord (Muslim participation in North American politics). Dans cette interview, Badawi encouragea les musulmans à participer aux différentes facettes de la vie politique, incluant l’administration de la justice, même si plusieurs des lois qui prévalent actuellement sont contraires à la charia, la loi islamique, précisa-t-il.
Badawi encouragea même les musulmans à devenir juges dans les sociétés non-musulmanes où ils se sont établis. Il cita l’exégète Ibn Taymiyya (1263-1328) pour justifier sa position. Bien qu’Ibn Taymiyya soit reconnu comme un idéologue du jihad armé, il ne prit pas moins en considération le fait qu’en certaines circonstances, les méthodes violentes ne sont pas toujours les plus efficaces pour faire progresser la charia en territoire non-musulman. À l’instar des islamistes contemporains, en son temps Ibn Taymiyya a su tenir compte des réalités de terrain et des faiblesses de son propre camp dans des circonstances données C’est ce qui l’avait amené à préconiser que des musulmans acceptent des postes de juges dans des sociétés non-musulmanes pour limiter la portée des lois non-islamiques.
Badawi déclare qu’un juge qui ne croit pas en la charia et qui applique une loi non-islamique dans son intégralité «cause encore plus de mal au peuple» que le juge musulman qui utilise sa discrétion dans l’interprétation des lois et n’applique pas les dispositions des lois actuelles contraires à la charia. L’appel de Badawi constitue donc une incitation pure et simple aux juges musulmans siégeant en Amérique du Nord à désobéir à leur code de déontologie. Ne pas appliquer les dispositions des lois incompatibles avec la charia n’est, évidemment, qu’une étape préliminaire à l’application graduelle de la charia elle-même.
Point de Bascule (17 février 2014) : Jamal Badawi – Le principal dirigeant musulman sunnite au Canada incite juges et fonctionnaires musulmans à ne pas appliquer les dispositions des lois actuelles contraires à la charia
En 2004, devant un comité du Sénat canadien, le directeur exécutif du Conseil national des musulmans canadiens (appelé CAIR-CAN à l’époque) a déclaré de Badawi qu’il «est généralement reconnu comme étant l’un des meilleurs sinon le grand spécialiste de l’Islam en Amérique du Nord».
2004 / TARIQ RAMADAN
Dans une interview accordée à Egypt Today en 2004, Tariq Ramadan a incité les islamistes opérant au Canada à utiliser le cadre légal canadien («un des plus ouverts dans le monde», avait-il souligné) pour faire passer discrètement les principes de charia un à un. À l’époque, Tariq Ramadan avait fortement enjoint ses partisans de ne pas mentionner ouvertement leur appui à la charia : «Le terme charia est mal vu dans l’esprit des Occidentaux», avait déclaré Ramadan. «Ce n’est pas nécessaire de mettre l’accent là-dessus. […] Pour le moment, ce n’est pas comme ça qu’on veut être perçus», avait-il ajouté.
La menace de recourir aux tribunaux pour faire appliquer des règles islamiques au détriment de la propriété privée a depuis donné naissance à l’approche dite des ‘accommodements raisonnables’ préconisée par les islamistes et leurs compagnons de route.
Références supplémentaires
Point de Bascule (11 novembre 2011) : Le projet de conquête islamique
Rachel Sharon-Krespin (Middle East Quarterly – Hiver 2009) : La grande ambition de Fethullah Gülen / Archive.Today [Article en anglais]
[Traduction de Point de Bascule] Fethullah Gülen : Vous devez remonter dans les artères du système sans que personne ne s’aperçoive de votre existence, jusqu’à ce que vous atteigniez tous les centres du pouvoir. […] Jusqu’à ce que les conditions soient réunies, [les militants] doivent continuer comme ça. S’ils font quelque chose prématurément, le monde écrasera nos têtes et les musulmans souffriront partout, comme ce fut le cas lors des tragédies survenues en Algérie, [en Syrie] en 1982 [et] comme ça se reproduit à chaque année en Égypte. Le temps n’est pas encore venu. Vous devez attendre le moment où vous serez prêts, où les conditions seront réunies et jusqu’à ce que nous puissions porter le monde entier sur nos épaules et l’emporter. […] Vous devez attendre jusqu’à ce que vous contrôliez tous les pouvoir de l’État, jusqu’à ce que vous ayez de votre côté toutes les institutions constitutionnelles de Turquie.
Richard Hétu (La Presse – 1 février 1992) : Les musulmans du Québec – L’avant-garde de l’islam (pp.1 et 6) / Point de Bascule
Richard Hétu : «L’imam [Said Fawaz de la mosquée Al Umma à Montréal] a six enfants, c’est normal qu’il reçoive un salaire pour le service qu’il donne», dit M. Benzakour, en précisant cependant que l’argent ne vient pas directement de l’Arabie Saoudite, mais de la Ligue islamique mondiale, «un organisme reconnu par l’ONU et subventionné par les États musulmans, dont l’Arabie Saoudite», dit-il. «L’imam Fawaz n’est pas le seul à être payé par la Ligue», ajoute M. Benzakour. «Il y a trois ou quatre imams dans cette situation à Montréal.» […] Le même homme [Fawaz] est d’avis que le Québec n’aurait pas autant de problèmes avec la criminalité si la charia, la loi islamique, y était appliquée.
Caroline Montpetit (Le Devoir – 2 octobre 2013) : Le complot islamiste n’est pas une menace, dit Gérard Bouchard / WebArchive – Archive.Today