L’Association des étudiants musulmans des États-Unis et du Canada (MSA) a été créée aux États-Unis dans les années soixante par des membres des Frères musulmans. Elle compte actuellement des chapitres sur près de 600 campus en Amérique du Nord, y compris au Canada et au Québec. Dès ses débuts, le MSA a entretenu des liens avec l’extrémisme. Le MSA s’inscrit dans la mouvance islamiste mondiale et oeuvre à l’islamisation des campus. Il soumet des demandes en complet décalage avec les valeurs de notre société.
L’article que nous avons traduit montre que dès les années 1980, des agents des Frères musulmans, un groupe ayant des liens avec Al-Qaida et le Hamas, ont formulé un plan pour un «processus djihadiste» dont l’objectif ultime est de saboter la « maison misérable » de l’Amérique et transformer ce pays en théocratie islamique régie par la charia. Ces agents des Frères musulmans ont prévu que saper l’Amérique pourrait être mieux accompli par l’utilisation de groupes de façade comme le Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR) et sa branche canadienne, CAIR-CAN, ainsi que l’Association des étudiants musulmans (MSA). Alors que CAIR a été conçu pour fonctionner dans les domaines juridiques et culturels, se présentant sur la place publique comme un autre groupe de défense des minorités, le rôle du MSA se limite aux campus universitaires, où il fait progresser la cause de l’islam radical et dirige les efforts en vue de stigmatiser Israël.
Les revendications du MSA se suivent et se ressemblent sur tous les campus. C’est la charia. Des horaires adaptés aux heures de prière et au ramadan, des menus halal, des salles de prières dédiées avec ségrégation hommes-femmes, la ségrégation des sexes dans les installations sportives avec écrans pour cacher les femmes, le bannissement de l’alcool et de la musique profane à divers endroits, l’introduction de la perspective islamique dans les cours, etc. Ça ne finira jamais…
À Toronto, le MSA a parrainé un groupe de travail sur l’accommodement des besoins des étudiants musulmans. Ils ont produit il y a quelques mois un Final Report of the Task Force on Needs of Muslim Students dont les grandes lignes sont décrites dans notre article: Islamisation des campus canadiens. Le MSA est aussi à l’origine de demandes de bannir l’alcool et la musique profane d’une cantine située sur un campus de Toronto qui a donné lieu à des altercations violentes avec d’autres étudiants Ontario – Accommodements déraisonnables : Plus on en demande, plus on en veut...
Au Québec, le MSA de l’Université McGill a présenté un mémoire à la Commission Bouchard-Taylor. Le mémoire prétend que la laïcité des institutions publiques est une forme de «racisme culturel»!
MUSLIM STUDENTS ASSOCIATION OF THE U.S. AND CANADA (MSA), Discover the networks.org
Créée en janvier 1963 à l’Université de l’Illinois Urbana-Champaign, l’Association des étudiants musulmans des États-Unis et du Canada, ou MSA (également connu sous le nom de MSA national) a présentement des chapitres sur près de 600 campus universitaires (y compris plus de 150 chapitres affiliés à l’organisation nationale) en Amérique du Nord. (La relation entre le MSA national et les chapitres universitaires n’est pas une hiérarchie fixe, mais plutôt un réseau flexible. Ainsi, les politiques et les vues de l’organisation nationale peuvent différer de celles de quelques-unes des sections locales). Sa mission déclarée est de «servir les meilleurs intérêts de l’islam et des musulmans aux États-Unis et au Canada afin de leur permettre de pratiquer l’islam comme un mode de vie intégral». MSA est la plus visible et influente organisation islamique d’étudiants en Amérique du Nord.
Fondée par des membres des Frères musulmans, le MSA a été nommé dans un mémorandum des Frères musulmans datant de mai 1991 comme une organisation « de nos amis » aux vues similaires à celles de la Fraternité qui partagent l’objectif commun de détruire l’Amérique et de la transformer en une nation musulmane . Ces «amis» ont été décrits par la Fraternité comme des groupes qui pourraient aider à enseigner aux musulmans «que leur travail en Amérique est une sorte de grand djihad visant l’élimination et la destruction de la civilisation occidentale de l’intérieur et le «sabotage » de sa misérable maison par leurs mains … afin que … la religion de dieu [l’islam] soit victorieuse sur toutes les autres religions».
À ses débuts, le MSA a été financé en grande partie par l’Arabie saoudite. En retour, dit un article de février 2008 du New York Times, les leaders de l’organisation «faisaient la promotion de la souche wahhabite puritaine de l’islam pratiquée dans le Royaume». Dans les années 1960 et 70, ajoute l’article du NY Times, des chapitres du MSA «ont préconisé des positions théologiques et politiques dérivées d’organisations islamistes radicales et ne toléraient aucune critique de l’Arabie saoudite».
Dès sa création, le MSA a entretenu des liens étroits avec l’extrémiste Ligue islamique mondiale, dont les chapitres ont des sites Internet où figurent non seulement la propagande de Osama Bin Laden, mais également des campagnes de publicité en vue du recrutement pour la subversion wahhabite de la lutte tchétchène en Russie. Selon l’auteur et spécialiste de l’islam Stephen Schwartz, le MSA est une organisation de lobbying clé pour la secte wahhabite de l’islam.
Le MSA a sollicité des dons pour la Holy Land Foundation for Relief and Development, dont les actifs ont été saisis par le gouvernement des États-Unis en décembre 2001 parce que cette organisation soutenait financièrement le groupe terroriste Hamas. MSA a également des liens très étroits avec la World Assembly of Muslim Youth.
Membre influent du comité de coordination de InternatIional ANSWER, le MSA maintient une forte présence dans les manifestations contre la guerre parrainées par ANSWER. En tant que pro-Corée du Nord et pro-Saddam Hussein, ANSWER est une façade pour l’organisation marxiste-léniniste Workers World Party.
Le MSA s’oppose fermement au Patriot Act, qu’il décrit comme une législation «infâme». Les chapitres de l’organisation à travers les États-Unis ont également dénoncé pratiquement toutes les initiatives en matière de sécurité nationale mises en place par le gouvernement américain depuis les attentats du 11/9.
Le MSA a choisi de ne pas appuyer et de ne pas participer à la «Free Muslims March Against Terror» du 15 mai 2005, un événement dont l’objectif était «d’envoyer un message aux terroristes et aux extrémistes que leurs jours étaient comptés … et envoyer un message aux peuples du Moyen-Orient, au monde musulman et à tous ceux qui recherchent la liberté, la démocratie et la coexistence pacifique que nous les soutenons».
Le MSA a fait les nouvelles au cours des dernières années lors des événements suivants:
– Le 22 octobre 2000, Ahmed Shama, alors Président du MSA de UCLA, a dirigé une foule de manifestants au consulat israélien, scandant «Mort à Israël!» et «Mort aux Juifs!» Un conférencier invité à l’événement était Ayloush Hamid, un membre du Council on American-Islamic Relations (CAIR) qui a coparrainé le rallye. Dans son discours, Ayloush a sollicité des dons pour la susdite Holy Land Foundation.
– Au cours des dernières années, des membres du MSA à UCLA ont recueilli des fonds pour le Hamas et le Hezbollahlors de leur conférence annuelle «Anti-Zionist Week»
– En mars 2003, l’orateur Muammad Faheed a dit à une réunion du MSA au Queensborough Community College à New York, «La seule relation que vous devez avoir avec l’Amérique est de la renverser!»
– Lors de sa conférence annuelle en 2003, le MSA de l’Iowa a invité comme conférencier le directeur exécutif de CAIR Nihad Awad, qui avait dit à un collège public en 1994: «Je suis un partisan du Hamas».
– Le MSA de l’Université de Californie du Sud a invité l’ambassadeur des Talibans, Sayyid Hashimi, à prendre la parole au campus six mois avant le 11/9.
– Le chapitre MSA de la California State University-Northridge a tenu une collecte de fonds pour Islamic Relief Worldwide, une organisation qui a reçu une contribution de 50 000 $d’un groupe façade pro-Osama bin Laden basé au Canada.
– En 2002, le MSA de l’Université James Madison a parrainé un « Jihad » panel qui comprenait M. Abdulrahman Hijazi qui a déjà louangé un kamikaze islamiquecomme un «martyr» dont les actions étaient animées par l’espoir de garantir «la miséricorde d’Allah» par le biais de «l’une des meilleures actions, qui est le djihad».
– En 2003, le président du MSA de l’Université de l’Idaho, Sami Omar Al-Hussayen, a reçu un ordre de déportation parce qu’il travaillait pour la Islamic Assembly of North America qui a des liens avec Al-Qaida. Pendant qu’il était sur le campus, Al-Hussayen avait demandé l’accès à un laboratoire chimique contenant des matières nucléaires.
– Alkalima, le journal du Muslim Student Union à la University of California-Irvine (qui est un chapitre du MSA), a publié un rapport spécial appelé Zionism : The Forgotten Apartheid, qui glorifié le Hamas et le Hezbollah comme des guerriers nobles combattant l’oppression israélienne. L’édition de juin 2004 de Alkalima contient un éditorial louant le Hamas, le Hezbollah et le Djihad islamique. Il a également décrit le fondateur du Hamas, Ahmed Yassine, et l’ancien dirigeant du Hamas, Abdel Aziz Al-Rantisicomme des «martyrs».
– À la 7e MSA West Conference tenue à l’Université de Californie du Sud en janvier 2005, l’ancien membre du MSA de UCLA Shama Ahmed a déclaré: «Nous voulons rétablir l’islam à la gouvernance de la société. Le but est le rétablissement d’un mode de gouvernement islamique». Shama a félicité le Hamas et le Hezbollah d’être «intransigeants» sur leurs principes, et pour avoir refusé de «serrer la main de l’autre partie». Il a loué le chef terroriste Moqtada al-Sadrpour «combattre légitimement les forces américaines d’occupation en Irak». Il a identifié le Hamas et les Frères musulmans comme parties du «mouvement islamique dominant». Il a fait l’éloge de la détermination du Hamas que «la seule solution à l’occupation actuelle est la résistance militaire. Pas serrer la main. Pas le dialogue». Et il a déclaré: «Nous avons l’obligation de faire en sorte que nos MSA fassent partie du mouvement islamique mondial».
– Le co-fondateur du MSA Ahmad Totonji a été une grande figure dans la fondation du réseau SAAR dominé par les Frères musulmans qui, selon les enquêteurs fédéraux, avait des liens financiers avec al-Qaïda, le Jihad islamique palestinienet le Hamas.
Un ancien membre éminent de la MSA est Asan Akbar, un extrémiste musulman américain qui fréquentait la mosquée de l’Université de Californie contrôlée par le MSA à Davis. Après le collège, Akbar a joint l’armée US et, dans les premières heures du 23 mars 2003, il a volontairement fait exploser une grenade au milieu du dortoir des membres de sa 1ère brigade de la 101e Airborne Division stationnée au Koweït – tuant deux personnes et en blessant quinze autres. Peu de temps avant cet incident, Akbar, qui avait été réprimandé pour insubordination, aurait dit à sa mère qu’il sentait que l’armée le persécutait parce qu’il était musulman.
Bien que le monde musulman se caractérise par l’oppression et l’abus des femmes, le MSA a publié en 2007 une brochuredéclarant ce qui suit au sujet de l’Islam et les droits des femmes:
«Aujourd’hui, les gens pensent que les femmes sont libérées en Occident et que le mouvement de libération des femmes a commencé au 20ème siècle. En fait, le mouvement de libération des femmes n’a pas été entamé par les femmes, mais a été révélé par Allah à un homme du nom de Mahomet au septième siècle… Le Coran et la Tradition du Prophète (hadith ou Sunna) sont les sources à partir desquelles toutes les femmes musulmanes tirent leurs droits et devoirs. …L’islam, il y a quatorze siècles, a rendu les femmes égales au regard de Allah en LE glorifiant et L’adorant, n’imposant aucune limite à son progrès moral. Aussi, l’islam a établi l’égalité de la femme dans son humanité avec l’homme. …Dans l’Islam, une femme a la liberté fondamentale de choix et d’expression fondée sur la reconnaissance de sa personnalité individuelle. La femme musulmane s’est fait attribuer un rôle, des devoirs et des droits il y a 1400 ans dont la plupart des femmes ne jouissent pas aujourd’hui, même en Occident».
Des ramifications du MSA comprennent la Islamic Medical Association, le Muslim Arab Youth Association, le Association of Muslim Social Scientists, le Islamic Circle of North Americaet le Islamic Society of North America.
Le MSA a publié un MSA Starter’s Guide: A Guide on How to Run a Successful MSA, qui stipule: «L’objectif à long terme de chaque MSA est l’islamisation de la politique de leurs universités respectives. La politisation des MSA signifie de faire du MSA une organisation ayant davantage d’influence sur la politique interne des campus. Le MSA doit être une association mise en évidence. Par exemple, le corps étudiant doit être convaincu qu’il existe une telle chose qu’un bloc-musulman».
Le Guide de démarrage d’une MSA conseille en outre ceci: «Visez à monter dans la hiérarchie de l’Union [gouvernement étudiant] et à obtenir des sièges sur certains comités de direction. Je n’insisterai jamais assez sur ce point, l’Union possède de vastes pouvoirs que les musulmans doivent contrôler».
En outre, la MSA a élaboré et publié un guide sur «Comment établir une salle de prière sur le campus» pour ses leaders étudiants, afin de les aider à faire pression sur leurs universités avec des demandes pour des salles séparées plutôt que des salles de prière partagées, dans le cadre de leur Muslim Accommodation Task Force. Un complément au guide demande spécifiquement aux leaders du MSA de mettre en place des sondages sur les demandes pour des salles de prière.
Voir aussi:
Islamisation des campus canadiens
MSA – Le mémoire du Muslim Students Association
Ontario – Accommodements déraisonnables : Plus on en demande, plus on en veut…
Grande-Bretagne – Radicalisation des étudiants musulmans
CAIR-CAN capitule face aux aveugles – L’Occident doit s’unir contre la charia et l’islamisation
Des fonds publics financent des islamistes radicaux sur les campus américains