«Le NPD est allié avec des islamistes qui font la promotion de l’islam comme idéologie politique plutôt que foi, et dont les objectifs sont non seulement contraires aux valeurs canadiennes, mais ont pour but de les subvertir. Je ne sais pas comment M. Mulcair et M. Layton peuvent se regarder dans le miroir sans broncher. Ils font preuve de la plus honteuse hypocrisie et irresponsabilité. C’est de l’opportunisme politique des plus dangereux. Ils sèment le vent sans penser un seul instant à leurs concitoyens qui récolteront la tempête. Honte à tous les deux».
Traduction de: The NDP: Sowing a dangerous whirlwind, par Barbara Kay, The Suburban, le 8 octobre 2008
Le chef libéral Stéphane Dion a récemment rejeté l’idée d’une coalition avec le NPD en disant : «Je comprends que M. Layton a déjà une coalition. Il a une coalition avec le Parti Nudiste, une coalition avec le Parti Marijuana. Il a beaucoup d’expérience avec les coalitions».
Il a raison au sujet de la marijuana et des nudistes, mais au moins, les nudistes et les fumeurs de pot ne cherchent qu’à s’amuser. Ils ne sont pas engagés idéologiquement à éroder le fondement de notre système démocratique: l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Alors, on se fiche bien d’eux.
M. Dion a toutefois oublié la coalition la plus importante: la complicité des néo-démocrates avec les islamistes, c’est-à-dire ceux qui font la promotion de l’islam comme idéologie politique plutôt que foi, et dont les objectifs sont non seulement contraires aux valeurs canadiennes, mais visent à les subvertir.
Au fil des ans, le NPD est devenu la demeure naturelle des idéologues musulmans partageant l’objectif déclaré d’introduire la charia au Canada, un code de lois en contradiction flagrante avec la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Ces idéologues sont reliés à des organismes qui, entre autres subversion du mode de vie des Canadiens, s’emploient activement à éroder la liberté d’expression dans les médias. En bref, le NPD est le meilleur parti pour le djihad furtif.
Le lieutenant de Jack Layton au Québec, Thomas Mulcair, est l’un des pires à cet égard. Il travaille avec acharnement dans cette élection à faire sortir le vote pour Mme Samira Laouni. Mme Laouni a des liens étroits avec le Congrès islamique canadien (CIC), un organisme aux vues islamistes troublantes, et des liens avec une islamiste radicale controversée internationalement connue, ce qui en fait une alliée bien plus problématique qu’un nudiste ou un fumeur de marijuana.
En septembre dernier, la journaliste britannique islamiste radicale Yvonne Ridley a été invitée par le CIC à prendre la parole à un dîner bénéfice auquel j’ai assisté. Samira Laouni, la candidate néo-démocrate, était une membre active du comité organisateur, et son nom figure sur le programme comme personne contact pour l’événement. Comme je l’ai écrit dans une chronique à l’époque:
«Mme Ridley s’entoure de controverses. En 2006, elle
a exposé ses vues dans un débat à l’Imperial College de
Londres comme «étant assez proches de celles du
Hamas». Elle a défendu l’utilité pour les musulmans
britanniques de regarder des vidéos d’insurgés irakiens
qui décapitent des otages comme étant un nécessaire
contrepoint à la propagande des médias occidentaux.
Quand le chef terroriste tchétchène Chamil Bassaïev,
le cerveau de la crise des otages du théâtre de Moscou
et du massacre de l’école de Beslan, a été tué, Ridley
a jugé qu’il était devenu un Shaheed (un martyr), dont
la place au paradis était maintenant assurée».
«Ce qui est plus problématique pour les Canadiens,
qui sont conscients que leur sécurité dépend de la
coopération des musulmans dans l’identification des
éléments djihadistes parmi eux, c’est le fait que Ridley
est connue pour conseiller aux musulmans britanniques
de boycotter la police et de refuser de collaborer avec
les forces de l’ordre de quelque manière que ce soit.
Ne serait-ce que pour ce conseil pernicieux, le CIC doit
comprendre que les vues de Mme Ridley sont plus
qu’incompatibles avec les valeurs canadiennes: elles
vont dangereusement à l’encontre de la sécurité
nationale des Canadiens».
Thomas Mulcair, qui était alors en campagne électorale, ainsi que l’ancienne chef néo-démocrate Alexa McDonough, se sont présentés au dîner bénéfice immédiatement après l’allocution de Ridley, pour offrir les salutations du NPD aux citoyens présents. J’ai été surprise qu’un politicien s’associerait à des vues aussi ignobles. Le lendemain, j’ai appelé M. Mulcair pour lui demander pourquoi il acceptait d’associer son nom à ce genre d’agent ouvertement provocateur. Il a exprimé sa complète ignorance de la réputation de Mme Ridley, et a manifesté une totale surprise lorsque je lui ai donné un compte rendu détaillé de la feuille de route controversée de Mme Ridley.
Je l’ai cru sur parole, et je n’ai pas mentionné dans ma chronique qu’il était présent au dîner bénéfice. En rétrospect, je constate que j’ai été stupide d’imaginer que son ardeur à garder ses distances de Mme Ridley démontrait qu’il était tellement révulsé par ses vues qu’il garderait aussi ses distances de ses sympathisants. Je constate maintenant que lorsqu’il est question de votes, le NPD peut mettre de côté ses pieux scrupules.
Nous voilà un an plus tard. M. Mulcair ne peut pas plaider ignorance du fait que sa candidate, Samira Laouni, a témoigné de son amitié et de son approbation envers une islamiste qui soutient activement les Talibans, c’est-à-dire les ennemis mortels du Canada, ces brutes qui sont en train de tuer des soldats canadiens, ainsi qu’au Hamas et au Hezbollah, des entités toutes deux officiellement classées comme terroristes par le gouvernement canadien.
Franchement, je ne sais pas comment M. Mulcair et M. Layton peuvent se regarder dans le miroir sans broncher. Ils ont fait preuve de la plus honteuse hypocrisie et irresponsabilité. C’est de l’opportunisme politique des plus dangereux. Ils ont semé le vent sans penser un seul instant à leurs concitoyens qui récolteront la tempête.
Honte à tous les deux.
Note de Point de BASCULE
Extrait d’une interview accordée par Samira Laouni à Dan Delmar du Suburban le 8 octobre. À propos de Yvonne Ridley:
Samira Laouni : Comme j’ai dit à l’autre journaliste
(ndlr : à Benoît Dutrizac), je n’en connais aucun et je
n’en ai jamais eu dans mon entourage, alors je ne peux
définir cette femme. Je ne la connais pas.
Source: The Suburban
Voir aussi:
Salim Mansur : L’islam politique menace nos libertés – Political Islam : A Threat to Our Freedoms
Tarek Fatah : L’islam politique menace nos libertés – Political Islam : A Threat to Our Freedoms
Raheel Raza : L’islam politique menace nos libertés – Political Islam : A Threat to Our Freedoms
Stéphane Dion a donné l’exemple. Jack Layton, c’est maintenant à votre tour d’agir, par Barbara Kay
Le NPD doit indiquer la porte à Samira Laouni