Imam Mustafa Ceric : Conquérir le monde par le halal
Cheikh Youssef Qaradawi : «L’islam va bloquer toutes les voies qui mènent au haram (non halal).»
Lise Ravary (Journal de Montréal – 25 octobre 2012) : Halalgate
Et si le halal n’était qu’un cheval de Troie…
La série d’articles de Stéphan Dussault sur le halal démontre à quel point cette question suscite la controverse, ici comme en Europe. Avec raison. Les consommateurs non halals refusent qu’on leur impose, sans même les avertir, du rôti de bœuf, des côtelettes d’agneau ou des poitrines de poulet provenant d’animaux qui n’auraient pas été abattus selon les méthodes modernes.
Pas avec une scie, comme le disait l’imam Habib El Marzougui, de l’Association des viandes halal (AVH) à RadioCanada le printemps dernier.
Un agenda caché?
Tout cela choque. C’est normal. Mais autre chose inquiète encore plus: et si l’entrée du halal à plus grande échelle dans le marché québécois ne servait pas qu’à permettre à des musulmans pieux de respecter les règles alimentaires de leur religion? Si le halal n’était qu’un cheval de Troie pour la charia, la loi islamique?
Pourquoi près de 10 % de notre viande provient-elle de l’abattage halal si les musulmans ne représentent que 2,5 % de la population du Québec? Alors que la production de viande cachère pour la clientèle juive orthodoxe n’a jamais dépassé les besoins de ce micro marché, pourtant établi depuis un siècle.
Le problème, disait un ami, c’est que les Juifs regardent dans leur assiette. Les islamistes regardent dans les assiettes des autres.
Parano, moi? Dans son best-seller Les soldats d’Allah à la conquête de l’Occident, Djemila Benhabib écrit: «Là où il (l’islam) est encore minoritaire, les islamistes font tout pour que son expansion soit vigoureuse et rapide.»
Dans une allocution présentée en décembre 2010 lors d’un congrès international sur le halal, l’imam Mustafa Ceric, le mufti de Bosnie-Herzégovine, lié aux Frères musulmans, a encouragé les musulmans à conquérir le monde par le halal.
Des liens incestueux
Leurs méthodes sont raffinées. Les islamistes exploitent à la fois notre ignorance et notre bienveillance.
Suivez mon regard: l’Association des viandes halal (AVH), responsable de la certification à Montréal, a ses bureaux dans le même édifice qu’une mosquée des Frères musulmans. L’édifice appartient à la MAC, la Muslim Association of Canada, la courroie de transmission des Frères musulmans au pays. Un des administrateurs d’AVH est le directeur de l’école musulmane Dar al Iman de Ville Saint-Laurent, liée elle aussi aux Frères musulmans via la MAC.
Ma question est: à qui va l’argent versé par les abattoirs québécois pour obtenir la certification halale? Aux Frères musulmans?
Les montants ne sont peut-être pas très élevés pour l’instant, mais imaginez le pactole si l’État accepte un jour de fournir de la viande halale aux écoles, aux prisons, aux bases militaires, aux garderies, aux hôpitaux. Déjà, des pressions se font sentir. Et le marché va continuer de grossir. L’immigration d’Afrique du Nord, francophone, n’est pas prête de ralentir.
La viande halale, c’est le début, explique Marc Lebuis de Point de bascule, un organisme de veille de l’islamisme. Comme l’écrivait le chef spirituel des Frères musulmans, Youssef Qaradawi: «L’islam va bloquer toutes les voies qui mènent au haram (non halal).»
Le halal c’est aussi les cosmétiques, les médicaments, etc.
Allons-nous nous réveiller un jour avec «scandhalal» de collusion à la sauce islamiste? Dormons-nous au gaz dans ce dossier-là aussi?
Références supplémentaires
Point de Bascule (21 mars 2012) : Décembre 2010 : Un dirigeant des Frères Musulmans en Europe encourage les musulmans à «conquérir le monde via le mouvement halal»
Point de Bascule (2 avril 2012) : Muslim Association of Canada : une contributrice au collecteur de fonds du Hamas contrôle la certification halal au Québec