Pat Condell est un comédien et auteur britannique. Athée militant, il a récemment acquis une célébrité internationale par la diffusion sur You
Tube de monologues virulents sur les religions et en particulier sur l’islam.
Il ne ménage pas ses mots pour dénoncer la réaction officielle au film Fitna. Et surtout il fait ressortir clairement le processus d’inversion par lequel les tenants de la censure accusent ceux qui dénoncent la haine, le racisme et le fascisme, d’être racistes, fascistes et haineux.
Visionnez ce vidéo (anglais), traduction et sous-titrage français par Bivouac-id, aussi diffusé sur le site AJM.ch
Bonjour tout le monde.
Maintenant que le tumulte autour de Fitna s’est calmé, il est intéressant de noter combien sont nombreux ceux qui condamnent ce film, et combien sont peu nombreux ceux qui condamnent l’intimidation crapuleuse qui a forcé LiveLeak à retirer le film.
Qu’est-il arrivé à tous ces gens qui n’ont de cesse de nous dire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire »
Où sont-ils donc passés ? Peut-être sont-ils en vacances.
Par contre, ne manquent pas à l’appel les hommes politiques qui se succèdent pour accuser le film d’associer faussement l’islam à la violence, ce qui est un peu comme d’associer faussement Walt Disney à Mickey Mouse. Je suis sûr que quiconque suit les actualités associera également l’islam à la violence. Je sais que je le fais, car à chaque fois que quelqu’un critique l’Islam, il se voit généralement menacé de violences.
L’Islam sans la violence, c’est comme une omelette sans oeufs. Cette religion est basée sur la violence et la menace de violences. C’est une religion de la paix, au même titre que la Corée du Nord est une république populaire démocratique. Mais nous n’avons pas le droit de dire ça, car si nous le faisons, nous nous verrons menacés de violences.
Lorsque que le film fut effectivement retiré sous la menace de violences, des musulmans ont eu le culot de féliciter LiveLeak d’avoir promu la tolérance sur internet. A chaque fois que j’y repense maintenant, j’ai l’impression d’être dans la 4e dimension, pas vous ?
Pour être juste, les musulmans néerlandais méritent quelques compliments, car ils auraient pu réagir violemment et s’en seraient tirés à bon compte, on le sait tous. Alors c’est à leur honneur de ne pas avoir exploité la situation.
Mais le fait même que nous leur en soyons reconnaissants prouve assez clairement la pertinence du message de ce film, parce que – soyons clairs à ce sujet – c’est la menace de violences musulmanes qui a conduit le gouvernement néerlandais à s’aplatir ainsi dans la dhimmitude la plus abjecte, et à courir pour s’excuser comme des poules mouillées, avant et après la sortie du film, un spectacle dont je suis sûr qu’il a plu à beaucoup de musulmans, et du reste, pourquoi s’en priveraient-ils ?
Après tout, cela envoie un message clair à l’ensemble du monde musulman qu’en Europe, nous ne défendrons pas ce en quoi nous croyons, ou ce en quoi nous disons croire, et que nous nous laisserons intimider jusqu’à nous taire. Vous n’avez qu’à montrer le poing, et nous ferons exactement ce que vous nous direz.
Alors l’islam en Europe jouit maintenant du meilleur de tous les mondes imaginables. C’est une religion quand ça l’arrange, c’est une culture quand ça l’arrange, et c’est une race quand ça l’arrange. Il jouit de tous les droits sur les trois tableaux, exigeant et obtenant le respect dans tous les domaines, sans ne jamais accorder aucunement la réciproque.
Ainsi avons-nous été récemment conviés au spectacle de la ministre suisse des affaires étrangères qui s’est avilie et a avili son pays, en se couvrant d’un voile avant d’être autorisée à rencontrer les dirigeants meurtriers iraniens, trahissant ainsi toutes les braves femmes qui ont été assassinées par ces violents criminels au nom de l’islam. Le gouvernement iranien fut également parmi les premiers à critiquer le film, faisant une pause dans l’exécution des enfants – toujours au nom de l’islam – pour le dénoncer vigoureusement.
Mais je suis sûr que la plupart des gens se rendent compte que cette indignation feinte n’est en rien authentique, et qu’elle fait entièrement partie d’une campagne cynique d’intimidation de la part du monde islamique pour imposer des valeurs islamiques non désirées à la société occidentale.
Et c’est pourquoi dans chaque pays libre, il y a désormais des groupes de pression islamistes agressifs, généralement financés par les saoudiens, qui prétendent parler au nom de tous les musulmans, mais qui ne parlent en fait que pour une petite clique de fanatiques intolérants comme eux-mêmes, et qui sont très prompts à insulter notre culture et nos valeurs en les traitant de dégénérées et d’immorales, tout en étant eux-mêmes très sourcilleux à l’égard de tout ce qui est perçu comme une critique, et en se décrivant comme des victimes, des opprimés, plutôt que comme les oppresseurs qu’ils sont, car ils savent que si l’on répète un mensonge assez souvent, les gens finiront par le croire. M. Goebbels nous a bien appris cette petite leçon de sagesse, et les candidats génocidaires du prochain Holocauste ont bien appris leur leçon.
Heureusement pour moi, je ne me sens pas facilement insulté sur le plan personnel, même lorsqu’on me traite de koufar raciste, ainsi qu’un imbécile m’a appelé récemment. Mais lorsque quelqu’un s’en prend à ma culture, c’est un peu différent, parce que c’est une attaque contre mes valeurs, ça affecte l’estime que j’ai de moi-même, je crois que cela viole mes droits en tant qu’individu, et je pense que ça devrait être passible du délit d’incitation à la haine.
C’est irrationnel, c’est paranoïaque, il n’y a vraiment qu’un seul mot pour qualifier cela, et c’est la « civilisation-phobie ». C’est un terme que j’aime employer en tant que mot général pour désigner les différentes phobies qui se manifestent dans l’islam, dont l’éleuthérophobie – la peur de la liberté, l’épistémophobie – la peur de la connaissance, la prosophobie – la peur du progrès, la peccatophobie – la peur de péché ou des crimes imaginaires, la catagélophobie – la peur d’être tourné en ridicule, la cénophobie – la peur de la nouveauté et des nouvelles idées, la chérophobie – la peur de la gaieté (une grande peur de la gay-té), et la plus grande peur de toutes, bien sûr, la gynophobie – la peur des femmes.
L’islam est terrifié par les femmes, et c’est pourquoi partout sur internet, vous trouverez des vidéos provenant des télés arabes, dans lesquelles – aux côtés de toute la florissante propagande qui incite à la haine des juifs ou à transformer les enfants en meurtriers – vous trouverez des religieux qui vous expliqueront calmement en quelles circonstances un homme peut battre sa femme selon la religion de paix.
Oui, c’est ça, un homme peut battre sa femme. Et ils se demandent pourquoi on ne veut pas de cela en Europe. Si vous levez la main sur une femme, vous n’êtes pas un homme, vous êtes un animal. Et je me fiche de savoir combien de soi-disant érudits vous disent que la lâche brutalité est la volonté de Dieu. Il y a de grandes chances que vous n’ayez jamais reçu le genre de corrections que vous aimez administrer sans compter, alors j’espère que les Hindous ne se trompent pas, car s’il y a une justice, vous serez réincarnés en femmes juives lesbiennes, et vous vous rendrez compte alors quelle plaie c’est d’avoir affaire à des crétins primitifs et violents comme vous.
Vous savez, dans mes jeunes années, je n’aurais jamais imaginé que j’aurais honte de vivre au XXIe siècle. Je croyais que ça allait être un nouvel âge d’or, l’âge de l’espace, un âge de la connaissance et de la découverte, que l’on aurait brisé les chaînes de la superstition bien sûr, que l’on maîtriserait la technologie pour atteindre les étoiles, et peut-être même pour faire de la terre un paradis. Je me souviens combien j’avais hâte de connaître cela. Et nous y voici maintenant, et à quoi avons-nous droit ?
Nous avons droit à l’islam, un dogme né dans le désert au VIIe siècle, qui veut s’emparer du monde, faire table rase de nos libertés, réduire les femmes à la soumission, laver le cerveau de nos enfants, persécuter les juifs et les homosexuels, et nous ramener mille ans en arrière.
Et tout ce que nous trouvons à faire, c’est de lui trouver des excuses de peur d’offenser [ses fidèles]. Nous sommes vraiment pitoyables, non ? Je crois que lorsque les gens se pencheront dans 500 ans sur notre époque, ils se moqueront de nous. Vous ne vous moqueriez pas, vous ?
Paix.