«Taqi Usmani a été une star du monde de la finance islamique, siégeant sur les conseils de surveillance de la charia de banques du monde entier. Il conseillait le Dow Jones Islamic Market Index, qui accrédite plus de 25 fonds d’investissements. Il est l’auteur d’un livre exhortant les musulmans vivant en Occident à mener le djihad violent contre les infidèles à chaque occasion, et à continuer les tueries jusqu’à ce qu’ils paient la jizyah (impôt de soumission) après avoir été humiliés ou vaincus».
Comme l’écrivait le suisse Alain Jean-Mairet dans Combien, pour l’âme de la démocratie?: «Ainsi, en liant son économie à des fonds (rappelons qu’il s’agit ici de milliers de millards) gérés ostensiblement selon des canons islamiques, un État occidental vend, dans une certaine mesure, sa liberté de manoeuvre et accepte officiellement, dans une certaine mesure, de se plier ou pour le moins de s’associer aux principes islamiques. Peut-il le faire sans examiner, ouvertement, la nature profondément criminogène et résolument antidémocratique de ces principes ?» Jean-Mairet réagissait à l’annonce par le gouvernement britannique de sa décision quant au lancement d’un emprunt d’État islamique, un sukuk, une sorte d’obligation ici garantie par l’État.
Dow Jones’ Shariah Showdown, par Paul Sperry, FrontPageMagazine.com, le 9 juillet 2008, via Sharia Finance Watch
Cheikh Muhammad Taqi Usmani a été une rock star du monde de la finance islamique, siégeant sur des conseils de surveillance de la charia d’au moins une douzaine de banques islamiques et d’institutions financières du monde entier.
Depuis près d’une décennie, le mufti a également conseillé le Dow Jones Islamic Market Index, qui accrédite plus de 25 fonds d’investissements conformes aux lois islamiques qui interdisent certains placements de type occidental. Le vénérable Dow Jones & Co. a été le premier à retenir ses services en 1999.
Le nom de Usmani est désormais absent du site Internet de l’indice Dow Jones, où il était auparavant affiché bien en vue. Sa biographie et sa photo ont soudainement disparu sans explication.
En même temps, toutes les références à Dow Jones ont disparu du site du North American Islamic Trust (NAIT) , qui gère un fonds mutuel conforme à la charia à Burr Ridge, Illinois.
Pendant des années, le fonds a été appelé le Dow Jones Islamic Fund . Dow avait prêté son nom réputé à NAIT en vertu d’un accord de licence.
Mais récemment, NAIT s’est senti obligé de renommer son portefeuille le plus important «Iman Fund», et de modifier plusieurs pages de son prospectus pour supprimer toutes les références à Dow Jones ainsi qu’à Usmani. Encore une fois, aucune explication n’a été offerte.
Qu’y a-t-il derrière ce mystère? Tout s’est fait de façon feutrée, mais selon un document de haut niveau que j’ai obtenu, et des interviews avec des initiés, il s’avère que Dow Jones a récemment mis fin à la licence de NAIT et s’est débarrassé de Usmani pour protéger sa réputation. La société, désormais sous une nouvelle direction, ne veut plus être associée à aucun d’eux, en particulier après la vague de mauvaise publicité au cours de la dernière année.
Des articles publiés sur ce Web magazine, ainsi que dans la National Review, le Investor’s Business Daily et le Washington Times, entre autres médias, ont attiré l’attention sur les fatwas de Usmani exhortant les musulmans vivant en Occident à mener ou soutenir le djihad violent contre les infidèles à chaque occasion.
«Les tueries devront se poursuivre jusqu’à ce que les mécréants paient la jizyah (impôt de soumission) après avoir été humiliés ou vaincus», a écrit le religieux pakistanais radical dans son livre Islam and Modernism (L’islam et la modernité) qui a été traduit de l’ourdou à l’anglais en 2006.
Usmani préconise la diffusion de la charia en Amérique et en Occident, un code juridique barbare qui non seulement justifie la guerre sainte, mais les lapidations, les flagellations, les amputations et les décapitations même pour des délits mineurs dans les pays musulmans comme l’Arabie saoudite, l’Iran et le Soudan.
L’objectif des musulmans, écrit-il, est «de sortir les gens de la démocratie du peuple et de les soumettre au règne d’Allah».
De plus, Usmani a dirigé une madrassa pakistanaise qui a formé des milliers de Talibans, selon le Washington Center for Security Policy.
Usmani n’est plus employé par Dow Jones, qui dit n’avoir pris connaissance de ces «allégations» que récemment.
NAIT, qui, jusqu’à il y a quelques mois, gérait un portefeuille Dow Jones de 40 millions $ a aussi été visé par la critique.
Il a été allégué que NAIT est une couverture liée à l’Arabie saoudite pour les Frères musulmans pro-djihad qui détiennent quelques-unes des mosquées les plus radicales en Amérique.
L’année dernière, le ministère de la Justice a désigné NAIT «co-conspirateur non mis en accusation» dans une affaire de blanchiment d’argent terroriste en vue de canaliser plus de 12 millions de dollars aux kamikazes du Hamas et leurs familles sous le couvert de la bienfaisance.
Dow a révoqué la licence de NAIT.
Les mesures à l’encontre de Usmani et NAIT ont été prises en douce, sans annonces aux médias, par le bureau de Dow Jones à South Brunswick au New Jersey.
Après que les liens de NAIT avec le terrorisme ont été portés à l’attention de Dow Jones par les médias, «Dow Jones a mis fin à son accord de licence avec la filiale de NAIT et l’a obligée à supprimer toute référence au Dow Jones de son site Web et des documents offrant ce fonds de placement», a confirmé Michel Petronella, Président du Dow Jones Index, à la suite de la mystérieuse disparition de ces références du site de NAIT.
Expliquant le départ de Usmani, il a cité «certaines allégations concernant M. Usmani qui était, à l’époque, un membre du Conseil consultatif de la charia du DJIM».
«M. Usmani a depuis démissionné de notre conseil», a-t-il affirmé.
Petronella a expliqué les changements dans une lettre du 29 mai aux officiels du Center for Security Policy (CSP), un chef de file dans la surveillance de la propagation de l’islamofascisme en Occident.
Le président du CSP Frank Gaffney et l’avocat senior du groupe avaient émis une note juridique à Dow, l’accusant de «dissimuler» des faits importants au public investisseur concernant les fonds conformes à la charia qu’il accrédite, à savoir que des consultants sur la charia comme Usmani «endossent la loi du djihad violent qui vise la destruction de l’Amérique». Petronella a répondu que Dow Jones avait déjà pris des mesures correctives basées sur des reportages précédents dans les médias.
En effet, les fonds de placement conformes à la charia offrent peu de transparence. Ils ne divulguent ni les liens radicaux des spécialistes islamistes qui les conseillent et les gèrent, ni les principes subversifs qui dictent la structure des placements.
Les prospectus déclarent simplement que les placements sont «éthiques» ou «socialement acceptables », alors qu’en fait ils sont fondés sur une doctrine religieuse que menace l’Amérique et l’Occident.
Ce qu’on oublie dans la ruée de Wall Street pour obtenir les honoraires de gestion et autres frais de ces fonds islamiques, qui connaissent une croissance de plus en plus rapide grâce aux pétrodollars arabes, c’est que ces fonds doivent «purifier» leurs intérêts par le transfert d’au moins 3% dans des organismes de bienfaisance islamiques, dont plusieurs canalisent des fonds aux terroristes.
Ainsi, la communauté financière américaine peut à son insu contribuer à aider notre propre ennemi juré.
Le largage par Dow Jones de l’un de ses plus éminents conseillers sur la charia et titulaire de permis est un revers bienvenu pour le secteur de la finance islamique en plein essor en Amérique. Ces fonds islamiques interdisent les placements dans des entreprises qui sont le moteur de notre économie, y compris les services financiers, le divertissement et la défense aérospatiale, ainsi que l’alcool, le tabac et les produits du porc.
C’est aussi un coup sérieux à la crédibilité de l’un des leaders mondiaux de la finance islamique, ainsi que celle du plus grand propriétaire de mosquées d’Amérique.
Ce cas est révélateur des risques inconnus associés à la finance islamique.
Quels autres consultants en charia sont des djihadistes cachés avides du sang des infidèles? Quels sont les autres fonds d’investissement islamiques qui canalisent des fonds vers des terroristes avec l’imprimatur de l’une des institutions les plus respectées de Wall Street?
Sperry est un Fellow média du Hoover Institute et auteur de Infiltration: How Muslim Spies and Subversives Have Penetrated Washington. E-mail: Sperry@Sperryfiles.com
Voir aussi:
La finance islamique est une arnaque
La finance islamique, ou combien pour l’âme de la démocratie ?
La charia bancaire – Tromperie et malhonnêteté