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Sur le site de Vision Montréal, la biographie de Najat Boughaba, la candidate de l’arrondissement St-Léonard-Ouest, nous apprend qu’elle croit concrètement « et de façon cohérente aux valeurs démocratiques du Québec », et qu’elle fait de plus la promotion des valeurs que défend le Québec : la paix, la liberté et « l’égalité ».
Il suffit d’un examen de ses antécédents et de sa carrière publique pour douter du bien-fondé de ces affirmations
Un survol des organisations pour lesquelles elle a travaillé, de ses actions et de son parcours nous démontre que la candidate de Vision Montréal est une professionnelle chevronnée du militantisme islamiste et non pas une « citoyenne » ordinaire.
Les prises de position personnelles et les affiliations institutionnelles de Najat Boughaba ne laissent planer aucun doute sur son militantisme et son appui à l’islam politique.
Nous allons aborder les affiliations de Najat Boughaba en identifiant son rôle et les objectifs des organisations qu’elle a récemment représentées:
1) Porte-parole du Congrès Islamique Canadien (CIC)
2) Porte-parole pour le Centre Communautaire Musulman de Montréal (CCMM)
3) Rédactrice en chef du Sada Almashrek (Écho du Levant ou Écho de L’Orient)
4) Organisatrice de la conférence d’une islamiste radicale notoire à Montréal: Yvonne Ridley
Suite à la lecture de ce dossier, vous serez en mesure de mieux comprendre les dessous de l’affaire Hérouxville, l’attitude de nos leaders politiques et institutionnels à l’égard des groupes de pression islamistes, et comment fonctionnent ces groupes de pression pour faire avancer leurs objectifs au Québec!
LES FAITS:
1- Porte-parole du Congrès Islamique Canadien (CIC).
Dans l’article de Brian Myles publié dans Le Devoir, Mme Boughaba affirme qu’elle était « porte-parole du Congrès islamique Canadien -section Québec ». Elle semble indiquer qu’elle peut s’en distancier parce que, selon elle: « la différence, c’est que je gérais moi-même mes dossiers ».
Lors de mon premier entretien téléphonique le 29 septembre dernier avec la candidate de Vision Montréal, Najat Boughaba a insisté pour que je comprenne bien que sa décision de se porter candidate est une initiative «citoyenne». Elle n’a pas voulu me dire clairement qu’elle avait œuvré pour le CIC. Elle s’est contentée de répliquer sur un ton défensif: « Pourquoi ? Ce n’est pas un crime d’avoir œuvré pour le CIC ! ». Lorsque je lui ai demandé depuis combien de temps elle avait été porte-parole de cette organisation, elle a affirmé clairement qu’elle l’était en 2007 mais pas 2006.
Madame Boughaba a donc « fièrement » porté la bannière du Canadian Islamic Congress (CIC) / ( Congès islamique canadien (CIC) ) comme plusieurs de ses consoeurs qui l’ont accompagnée à Hérouxville. Nos sources nous ont d’ailleurs informé que Mme Boughaba s’est servie de son affiliation au CIC jusqu’en septembre 2009!
Essayons de mieux saisir l’impact de son affiliation à cette organisation et le succès de son lobbying auprès de fonctionnaires gouvernementaux. C’est grâce à cette affiliation qu’elle a été invitée à participer à divers ateliers et tables rondes avec les responsables des programmes de rapprochement interculturel aux différents ministères, bureaux et départements. Cela démontre le danger de programmes de rapprochements officiels ou officieux, souvent improvisés car on laisse la porte ouverte à des opportunistes islamistes et leur agenda politique.
Dans le cas de Najat Boughaba, nos fonctionnaires n’ont semble-t-il, pas daigné scruter à la loupe ses antécédents « remarquables ». Nous constatons « l’incroyable » position Orwellienne de nos leaders institutionnels qui n’ont pas pris la peine d’examiner ses écrits, son parcours et ses affiliations avant de lui donner une tribune. Cette négligence a laissé le champ libre à madame Boughaba et au CIC pour utiliser leurs « succès » afin d’ouvrir d’autres portes au sein d’organisations comme le SPVM, le système carcéral et les universités. Lors de notre entretien téléphonique du 29 septembre dernier, madame Boughaba a insisté sur le fait qu’elle avait une crédibilité importante au sein de sa communauté puisqu’elle a participé à de nombreux ateliers et tables de concertation. Cela lui a été accordé par des fonctionnaires et les « coprésidents » de Commission Bouchard-Taylor qui ont affiché une complaisance déconcertante.
Pourtant il suffit d’une simple recherche avec un fureteur comme Google pour obtenir rapidement des renseignements sur Najat Boughaba et découvrir tout ce qui est nécessaire pour se poser de sérieuses questions à son sujet. Les textes qu’elle a publiés ou approuvés dans le Sada Almashrek, ce journal reconnu pour faire l’apologie du Hezbollah et de son leader Hassan Nasrallah, montrent hors de tout doute, que ses valeurs et ses idéaux sont très éloignés de ceux qu’elle prétend maintenant défendre de vive voix et que mentionne sa biographie postée sur le site de Vision Montréal.
D’abord qu’est-ce que le Congrès islamique canadien (CIC)
Le CIC démontre constamment qu’il est en fait un agent de la propagande islamiste mondiale.
La plupart des organisations «islamistes» tel que le CIC, aiment mettre l’accent sur des conflits étrangers. « L’importation » des conflits devrait nous rappeler que pour ces activistes, toute loyauté et allégeance à nos valeurs contreviennent à leur parti pris envers l’islam militant.
Pour eux, le Canada n’est qu’un front de plus pour alimenter des conflits situés outre-mer tels que le conflit israélo-palestinien, les activités du Hezbollah, le Hamas, l’Afghanistan ou l’Irak. Des conflits utiles pour détourner notre attention sur les dangers du militantisme islamiste local et ses vrais objectifs. Ces conflits servent d’écran à des activités d’infiltration à l’échelle nationale. Ces activités visent à éroder les valeurs fondamentales du Québec et du Canada. Madame Boughaba, dans sa biographie, nous le fait bien comprendre lorsqu’elle affirme que « son défi est de ne pas transiger avec le droit de l’étranger ».
Il faudrait bien apprendre à tirer les leçons des progrès de l’islamisme européen. Si on laisse des islamistes infiltrer nos structures municipales, les gouvernements municipaux seront de plus en plus utilisés par les lobbies islamistes pour faire avancer leurs objectifs politiques d’islamisation et de communautarisme à l’échelle locale, nationale et internationale.
Lors du Forum social Québécois 2009, Lorraine Guay de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) a proposé une résolution pour jumeler certaines villes du Québec avec des villes palestiniennes! Bien entendu, elle n’a proposé aucun jumelage avec des villes du Soudan, du Congo ou d’ailleurs dans le monde… Un rappel à une résolution similaire prise par la CSQ « qui n’avait d’ailleurs pas pris la peine de publier la résolution sur leur propre site » l’été dernier. Ces exemples de détournement de mandats montrent de façon concrète le danger que l’administration municipale montréalaise serve de plate-forme aux causes islamistes commanditées par des intérêts étrangers.
Un exemple localisé est l’adoption du port du voile dans la fonction publique par la Fédération des femmes du Québec (FFQ). La FFQ a fortement été épaulée par des représentantes du Conseil islamique canadien et de Présence musulmane. La FFQ a adopté une résolution banalisant le port du voile islamique dans les institutions publiques québécoises lors d’une assemblée générale spéciale qui s’est déroulé à l’université Laval, le 9 mai 2009.
L’affaire de la publication des caricatures de Mahomet est un exemple de ce phénomène d’islamisme local qui agit globalement..
Quelques fait saillants des positions courantes du CIC:
– Le CIC est une succursale de la Ligue Islamique Mondiale, une organisation « internationale » basée à La Mecque en Arabie Saoudite qui « commandite » et finance ces succursales à travers le monde.
– Le CIC est une organisation qui n’a pas hésité à utiliser les tribunaux et les commissions des droits de la personne contre la liberté d’expression ou pour intimider afin de faire avancer des demandes d’accommodements (déraisonnables).
– Un ministre du cabinet conservateur du Canada accuse le Congrès islamique du Canada de tenter de saper les libertés fondamentales garanties par la Charte des droits et libertés en portant plainte contre un journaliste qui a écrit un livre sur le monde musulman.
– Le CIC travaille ouvertement à obtenir la ségrégation. Une ségrégation qui ne se limite pas à séparer les hommes et les femmes mais aussi, les musulmans et les non-musulmans dans les lieux public tels les hôpitaux et les universités.
– Le CIC est en faveur de l’instauration de la loi islamique au Canada et a vertement condamné la décision «unanime» de l’Assemblée Nationale du Québec qui a rejeté la possibilité d’insérer la charia dans le cadre juridique québécois.
– Les membres québécois et canadiens du CIC critiquent toujours la députée libérale Fatima Houda-Pépin qui fut derrière cette initiative unique en Occident. Faut-il rappeler que la députée Houda-Pépin est reconnue des Québécois pour son engagement contre l’extrémisme religieux et, en particulier, l’islam le plus radical.
– En 2007, alors que Najat Boughaba était porte-parole du CIC, son président fondateur, Mohammed Elmasry, était déjà connu pour ses propos intolérants, méprisants et antisémites ainsi que pour son arrogance et ses fréquentes contradictions. (Lire la section dédiée à Mohammed Elmasry ici-bas)
– Mme Boughaba a été l’organisatrice et la coordinatrice pour le CIC de la conférence à Montréal d’une islamiste déjà reconnue pour ses propos ultraradicaux, Yvonne Ridley. D’urant sa conférence, Ridley a exhorté les femmes de l’auditoire à porter le niqab pour voter aux prochaines élections et on l’a chaudement applaudi! Cela en dit long sur la mentalité et l’état d’esprit de ceux qui soutiennent le CIC. (ndlr: Cette conférence a été organisée entre la visite de la délégation des femmes musulmanes à Hérouxville et les audiences de la Commission Bouchard-Taylor).
– Le CIC se vante aussi d’avoir activement travaillé à faire avancer l’obligation de suivre un cours sur les grandes religions du monde dans toutes les provinces canadiennes.
Dans une de ses chroniques, publiée dans le Sada Almashrek le 6 novembre 2007 Mme Boughaba « a été invitée » à présenter une conférence sur le programme d’ÉTHIQUE ET CULTURE RELIGIEUSE. Elle se dit fière d’avoir fait profiter de ses connaissances sur les questions de L’ALTÉRITÉ. Elle a pu discourir sur la question du rapport à l’Autre dans la pensée juive, chrétienne et musulmane à l’aide de quelques versets du Coran ou des hadiths qui parlent « des autres » religions.
On lui a également donné l’occasion de répondre à un questionnaire pour évaluer trois manuels du cours d’ECR et elle a remis au ministère de l’éducation une série de recommandations « en tant que pédagogue »!
Un échange téléphonique avec un représentant du gouvernement du Québec confirme que madame Boughaba a participé aux tables rondes traitant, entre autres, des questions religieuses. Par contre on nous a confirmé qu’on ne scrutait pas les antécédents des personnes sélectionnées.
Le rapport à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport déposé en Mai 2007 démontre non seulement que Najat Boughaba était sur la liste des personnes ressources, mais le rapport prend même la peine de citer le journal, c’est à dire son affiliation à l’écho de L’Orient (Sada Almashrek). Au moment de la sortie de ce rapport, Najat Boughaba avait déjà organisée la conférence d’Yvonne Ridley, elle avait aussi, de sa propre plume, louangé des organisations terroristes.
(Continuez la lecture dossier pour mieux comprendre).
2 – Porte-parole d’une conférence de presse organisée par le Centre Communautaire Musulman de Montréal (CCMM)
La biographie de Najat Boughaba, participante «active» à la commission Bouchard-Taylor et à l’Institut du Nouveau Monde, fait mention d’une « laïcité apaisée ».
Fait intéressant, en 2006 suite aux arrestations des 17 présumés terroristes de Toronto (dont plusieurs ont plaidé coupable et ont été condamnés depuis), Mme Boughaba (sous le nom de Najad Moustapha) a été la présentatrice de la conférence de presse organisée par le CCMM. Elle a d’ailleurs affirmé, suite à une fatwa (datant de plus de 5 ans), que les musulmans « connaissaient leur marge de manœuvre » et qu’ils vivaient en respectant les lois canadiennes. Mme Mustapha s’est présentée comme une spécialiste des questions d’immigration et de rapport à l’ordre.
Lors de cette conférence de presse, les porte-parole ont voulu rappeler le message de paix véhiculé par l’islam. Pour appuyer leurs dires, ils ont lu une fatwa rédigée par leur guide suprême, l’ayatollah Irakien Ali Al-Sistani.
Sayed Nabil Abbas, le représentant du Conseil islamique suprême du Canada, était présent et il aurait précisé qu’il est interdit à tout musulman d’agir de façon contraire à ce message. La fatwa précise aussi que « les médias ont comme responsabilité de transmettre le message de paix de l’islam. » et surtout que les musulmans canadiens doivent respecter les lois en vigueur dans leur pays d’accueil, mais attention « dans la mesure où les valeurs religieuses ne sont pas bafouées » (ndlr: il faut se rappeler l’impact de la publication des caricatures de Mahomet pour comprendre la portée de ce message).
Nabil Abbas est reconnu pour faire activement la promotion de l’instauration de la loi islamique au Québec et au Canada (la Charia). Il prend la peine de « définir » la compréhension que peuvent avoir les Québécois de la laïcité en insistant qu’elle est « nuancée » en précisant : « Mais parfois, on considère que certaines lois voyant le jour plus récemment, viennent à l’encontre de certains principes religieux. »
Autres faits saillants du CCMM:
Cette organisation islamiste fut sévèrement critiquées pour avoir diffusé des consignes sur l’hijab. Le CCMM avait publié, sur son propre site web, un avertissement prévenant les jeunes filles qui ne portent pas le voile qu’elles risquaient d’être violées et d’avoir des « enfants illégitimes ». Des consignes justifiant les préoccupations des Canadiens et des Québécois quant à savoir si le crime d’honneur lors de l’affaire d’Agsa Pervez signalait une montée du fondamentalisme islamique dans leur propre arrière-cour.
May Haydar* la responsable du site web de l’organisation a affirmé à la journaliste Rima Elkouri « qu’elle ne savait pas d’où viennent ces mises en garde… et que, de toute façon, elles avaient été retirées du site et qu’elle ne tenait pas à les défendre. » Le CCMM a aussi déposé un mémoire (en anglais !) à la Commission Bouchard-Taylor mettant en garde contre l’imposition de la laïcité, la primauté de l’égalité des sexes et l’imposition du français. Le Congrès islamique canadien est cette « autre » organisation où œuvrait Najat Boughaba, qui défend des valeurs qui contredisent sa biographie récemment postée sur le site de Vision Montréal.
Rima Elkouri, du journal La Presse rappelle que le CCMM a fait les manchettes lorsque son équipe féminine de taekwondo a préféré quitter un tournoi plutôt que d’enlever le voile, et la chroniqueuse s’interroge sur les raisons ayant motivé le CCMM à afficher sur son site les conseils « dégradants » sur les risques liés au voile.
Il faut rappeler que le CCMM est aussi relié à l’organisation de Taekwondo qui a plusieurs fois fait les manchettes en contestant les règlements de la Fédération de Taekwondo et en exigeant que les musulmanes puissent porter l’hidjab et ce, malgré les dangers « connus » rattachés à la pratique de ce sport de contact.
May Haydar* est aussi liée au CCMM. Elle était aussi la porte-parole de ceux qui réclamaient une nouvelle interprétation du règlement de la Fédération pour les filles de l’équipe de taekwondo. Elle faisait également partie de la délégation de musulmanes qui s’est rendue à Hérouxville.
Mme Boughaba a choisi de construire sa carrière au sein d’organisations, comme le CCMM et le CIC, qui ont constamment cherché à imposer «leurs valeurs». Il est donc intéressant de lire ce qu’elle a déclaré dans une entrevue accordée à Brian Myles du journal Le Devoir: «Je ne peux pas prétendre vouloir appliquer par la force quelque chose qui fait partie d’une culture d’origine dans une société d’accueil. Ce n’est pas logique. On peut trouver des façons d’arranger les choses, mais ne rien imposer.» Mais quelles sont les façons de s’arranger au juste? Ce qu’elle laisse entendre s’inscrit probablement dans les recommandations du rapport Bouchard-Taylor massivement rejetées par la population québécoise.
* May Haydar ( ou Haidar ) cumule de nombreuses fonctions. On la voit partout. Elle est porte-parole et responsable du site web du CCMM. Elle est l’une des représentantes CIC et faisait partie de la délégation de femmes musulmanes qui s’est rendue à Hérouxville(http://www.ctv.ca). Elle est porte-parole de l’association de taekwondo qui a exigé qu’on autorise le port du hidjab. Elle a été porte-parole d’Al-Hidaya (lié au CCMM, le Sada Almashrek et l’équipe de Teakwondo…) et aussi membre du collectif Rejetons l’intolérance au Québec (RIQ) une organisation « ponctuelle » qui semble être apparue uniquement dans le cadre de la Commission Bouchard-Taylor (pour plus d’information cliquez [ici] (Haydar présente le collectif comme une organisation composée d’association arabo-musulmane dont le CCMM et le CIC).
3 – Rédactrice en chef du Sada Almashrek (Écho du Levant ou Écho de L’Orient):
Un journal montréalais faisant l’apologie d’organisations terroristes comme le Hezbollah.
1) Ce journal célèbre les enseignements de l’ayatollah Khomeini, guide spirituel de la Révolution islamiste iranienne:
Une théocratie totalitaire reconnue pour maltraiter ses minorités religieuses, les exécution d’enfants et des homosexuels et surtout la mise à mort de femmes « victimes » de viols.
2) Il publie régulièrement des odes à Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, une organisation responsable de plusieurs attentats terroristes sur son territoire et à l’étranger. Tarek Fatah, un des panélistes musulmans présents à la conférence – L’islam politique menace nos libertés- organisée par Point de Bascule en octobre 2008 , a qualifié le Hezbollah d’organisation fasciste, ayant sa propre armée, son propre réseau de communication, son propre système social qui cherche à imposer, sur l’ensemble des Libanais, son totalitarisme théocratique islamiste.
3) Le 22 août 2006, Mme Boughaba alias Mustapha dénonçait ceux qui ont critiqué les personnalités politiques qui ont participé à une manifestation de soutien au Hezbollah déguisée en manifestation pour la paix. Elle écrivait ceci:
« Nous saluons le courage de nos concitoyens qui étaient très sensibles aux souffrances du peuple libanais et qui ont assez de bon sens et de valeurs humaines pour ne pas céder au harcèlement et au chantage des ambassadeurs du MAL et de L’INHUMANITE !».
– Najat Boughaba (alias Moustapha), rédactrice en chef du Sada Almashre, publié le 22 août 2006
4) Un texte publié alors que madame Boughaba était rédactrice en chef, reproche à la députée libérale Fatima Houda-Pépin, une musulmane, de promouvoir la haine envers les musulmans.
5) Mme Boughaba a permis la publication d’un poème qui attaque la liberté d’expression et qui traite les femmes de «souches» non voilées du Québec et du Canada de putains alors que la femme voilée est l’exemple même de la pureté. En voici un bref extrait:
À qui de droit Ou à la personne
Qui se sent visé
Qui t’a demandé de t’exprimer
Qui t’a donné le droit de parole
Pour japper comme les chiens des rues
Pour enfin insulter
Juger et dire des choses insensées et maudites
Ce n’est la liberté d’expression
Alors cesse de parler de démocratie
Si tu te comportes comme un tyran
Cesse de parler de dignité
Si tes paroles sont irrespectueuses
Mon voile n’est pas un mouchoir
C’est ma peau
Ma pudeur Ma dignité Mon respect
Et si toi immigrante de souche
Tu n’as ni foi ni loi
Et tu as passée ta jeunesse soule
D’un mâle à un autre
Ce n’est pas mon cas
Sous sa direction, le journal a ouvertement erré dans son jugement et de manière évidente et discriminatoire en publiant un poème qui n’a pas besoin d’explication. La lecture du dit poème parle de lui-même. Il est important de tenir compte de la date de la publication du poème et de la date de l’adoption du code de vie d’Hérouxville sont importantes. Cela démontre les manigances, l’attitude et les intentions des gens sélectionnés par madame Boughaba pour former la délégation qui l’a accompagnée dans le but de représenter les «valeurs» islamiques du CIC au village d’Hérouxville en Mauricie. Haydar Moussa, l’auteur du poème, faisait aussi parti de cette délégation.
Chronologie du poème:
Le poème a été publié dans le Sada Almashrek à côté de la chronique de Najat Boughaba (Moustapha) le 23 janvier 2007, soit plusieurs jours « avant » que le conseil d’Hérouxville adopte le code de vie.
Malgré ce fait, Haydar Moussa, l’auteur du poème a affirmé durant deux entrevues différentes, avoir écrit ce poème « en réaction à la diffusion du code de vie d’Hérouxville ». Une de ces entrevues a été donnée à la radio anglaise de Radio-Canada et l’autre au sympatique journaliste Jeff Heinrich du journal The Gazette. Dans les deux cas Moussa a affirmé avoir écrit le poème en réaction à la publication du code de vie d’Hérouxville. Heinrich cite d’ailleurs Moussa:
« J’ai été blessé d’avoir entendu la déclaration d’Hérouxville et de savoir qu’elle était supportée par une proportion importante de l’opinion publique québécoise, » M. Moussa ajouta. « J’ai été blessé, et je voulais que les autres aient aussi un avant-goût de ce que j’ai ressenti– vous comprenez? »
Le code de vie avait été présenté puis approuvé le 28 janvier 2007 par le conseil municipal de Hérouxville, c’est-à-dire 5 jours après la publication du poème, le 23 janvier 2007.
Pour plus d’information sur cette affaire cliquez [ici]
Ces paroles font réfléchir à la lumière des intentions exprimées par la délégation représentant le «CIC». Les suggestions de son président Mohammed Elmasry ont été suivies. Elles ont été rapportées par Najat Boughaba (alias Moustapha) dans le Sada Almashrek du 6 février 2006 alors qu’il répondait aux questions sur le code de vie d’Hérouxville.
«C’est pourquoi nous encourageons les musulmans québécois de prendre l’initiative et d’aller les voir, discuter avec eux et leur expliquer nos valeurs et nos principes.»
– Mohamed Elmasry, Sada Almashrek, le 6 février 2006
Selon le compte-rendu de Thérèse-Isabelle Saulnier
Il s’agit d’une délégation d’une dizaine de femmes du Congrès islamique canadien. « Je dois dire que je suis assez étonnée qu’on mentionne le nom de certains groupes ou associations sans jamais les présenter: qui sont-ils? que et qui représentent-ils? quelle est leur orientation, quels sont leurs buts? Il me semble qu’il serait important qu’on nous le dise enfin, étant donné qu’il existe tellement de groupes ou associations musulmanes ou islamiques. »
Le but officiel de leur visite:
« Le but est d’établir un dialogue, mieux se connaître et se respecter mutuellement. Ce serait également l’occasion de dénoncer ce Code de vie qui porte atteinte à la diversité culturelle québécoise », écrit le CIC dans les feuilles distribuées. On y ajoute que « pour que la rencontre soit conviviale, des gâteaux orientaux et des cadeaux seront présentés aux personnes présentes à cette rencontre. »
Leurs noms:
Six sont mentionnés sur une troisième feuille qu’on nous a remise:
– Mme Najat Boughaba (docteure en littérature française)
– Mme Leila Farhat (bacc en linguistique)
– Mme Samira Laouni (docteure en HEC)
– Mme Carmen Chouinard (chercheuse dans le domaine des conflits religieux)
– Mme May Haidar (étudiante doctorante en informatique)
– Mme Zeinab Daher (étudiante doctorante en bio-chimie)
N.B.
Mme Saulnier se pose des questions pertinentes que les coprésidents de la Commission Bouchard-Taylor et les conseillers du ministère de l’éducation n’ont évidemment pas pris la peine de se poser.
Il faut se rappeler que nous avons contacté un représentant haut placé lié au Comité des affaires religieuses. Ce comité « informel » ne serait pas, selon les explications du fonctionnaire, une courroie de transmission à la ministre Courchesne. Le Comité a tout de même produit un rapport sur le programme du cours d’Éthique et de culture religieuse. On nous a confirmé que Mme Boughaba faisait partie de la dite “liste”… Le CIC a été invité à participer à la table en tant qu’organisation représentantive de la communauté musulmane…
« Avec de tels amis, qui a besoin d’ennemis? » (Vieux proverbe).
Lors de notre entretien téléphonique avec Najat Boughaba le 29 septembre dernier, la question du poème a été soulevée; Mme Boughaba a esquivé le sujet et s’en est plutôt pris à Point de Bascule en le qualifiant d’agent déstabilisateur.
Les gens qui envisagent une carrière en politique n’hésitent jamais à faire valoir leur capacité d’influencer leur «communauté». Il est intéressant de constater que madame Boughaba n’a pas mentionné l’influence qu’elle a pu avoir sur la communauté arabo-musulmane libanaise de Montréal en tant que « rédactrice en chef » du journal Sada Almashrek (aussi connu sous les noms Écho du levant ou Écho de L’Orient) dans sa biographie publiée sur le site officiel de Vision Montréal le 19 octobre 2009.
4 – Organisatrice/coordonnatrice de la conférence d’Yvonne Ridley à Montréal, une islamiste notoire et coopération/complicité avec l’ex-président radical Mohammed Elmasry.
a) Mohammed Elmasry, ex-président du CIC:
Mohamed Elmasry est le président fondateur du Congrès islamique canadien (CIC) reconnu surtout pour avoir abusé des différents systèmes juridiques canadiens ainsi que des Commissions canadiennes des droits de la personne pour censurer des médias et intimider des musulmans progressistes et des non-musulmans qui ont critiqués l’islam radical: le but étant de faire reculer la liberté d’expression au Canada, redéfinir l’égalité, hiérarchiser le droit à la religion, travestir la définition de la liberté de conscience. Bref, la recette de tous les pays totalitaires.
Elmasry est à l’origine de plaintes multiples contre (entre autres) le Maclean’s et Mark Steyn. Dans une entrevue accordée à Najat Moustapha (nom de plume de Boughaba), il exigeait de recourir à la Commission québécoise des droits de la personne pour faire pression sur la municipalité d’Hérouxville afin qu’elle retire le fameux code de vie.
C’est avec cette constante menace juridique, que le groupe de « femmes » (et quelques hommes) organisé par Mme Boughaba, s’est rendu à Hérouxville accompagné d’une armée de journalistes qui leur était favorable. Le but étant de s’entendre et mieux se comprendre. Le président du CIC avait aussi proposé d’aller à Hérouxville pour enseigner les vraies « valeurs islamiques ».
Mme Boughaba, avant d’avoir choisi d’arborer fièrement l’étendard du CIC en 2007 ne peut pas plaider l’ignorance face au passé coloré du président Elmasry. Elle est donc moralement liée aux déclarations du président fondateur du CIC en octobre 2004.
Lors d’une émission télévisée, Elmasry a déclaré à l’animateur Michael Coren que tout Israélien âgé de plus de 18 ans était une cible légitime. Faut-il rappeler que Coren avait trouvé les propos tellement forts qu’il a donné la chance à Elmasry de s’expliquer. Le président du CIC a maintenu sa position. Mohammed Elmasry a refusé de s’excuser publiquement. C’est suite au tollé provoqué par sa déclaration qu’il finira finalement par s’excuser. Une attitude similaire à celle de Mme Boughaba qui démontra un entêtement insensé à ne pas vouloir reconnaitre d’avoir manqué de jugement et de professionnalisme en publiant un poème dénoncant la liberté d’expression, mais surtout d’avoir offensé les femmes « immigrantes de souche » du Québec en les traitant de femmes débauchées ou même, de putes.
b) La conférence d’Yvonne Ridley
Avant sa visite à Montréal, Yvonne Ridley était déjà connue du public britannique car elle appuyait l’islam radical ainsi que plusieurs organisations terroristes mises au ban par le Canada. En organisant la conférence d’Yvonne Ridley, Mme Boughaba (et Samira Laouni) et le CIC ont démontré qu’ils étaient en fait des agents de la propagande terroriste et islamiste.
Mme Boughaba ne peut pas feindre l’ignorance face à Yvonne Ridley. Une lettre d’opinion signée par plusieurs intellectuels québécois demandait au Congrès islamique canadien de se dissocier de la controversée journaliste britannique. Cette lettre a été publiée dans le Soleil, La Presse et en anglais dans The Suburban.
Il était déjà connu qu’Yvonne Ridley soutenait, pour l’essentiel, le programme idéologique de l’islam radical et défend toujours aujourd’hui, rien de moins, que le Hezbollah et les Talibans.
Yvonne Ridley a aussi qualifié le leader islamiste tchétchène, Shamil Basayev, responsable du massacre de Beslan en Russie de « martyr ».
Lors de son séjour à Montréal, Yvonne Ridley a accusé les politiciens canadiens d’islamophobie et le premier ministre Stephen Harper de racisme pour leur opposition au niqap (visage voilé). Elle a été chaleureusement applaudie lorsqu’elle a exhorté les femmes de l’assistance à porter le niqab pour aller voter aux prochaines élections. Cela en dit long sur les musulmans qui soutiennent le CIC.
( Cette conférence a été organisée entre la visite de la délégation des femmes musulmanes à Hérouxville et les audiences de la Commission Bouchard-Taylor).
En résumé:
La politique de l’autruche semble être la norme à l’égard de l’islam politique promu par la quasi-totalité des groupes de pression musulmans du Québec et du Canada
Si Najat Boughaba a pu se rendre aussi loin au sein de nos institutions publiques, ce n’est pas à cause de ses talents, de sa ruse ou de ses qualités de fin stratège. C’est plutôt parce que nos élites ont perdu toute capacité de discernement et qu’elles sont incapables d’admettre que le danger est présent et réel. Sinon, il y a longtemps que nous aurions adopté des mesures pour lutter contre l’islam politique et son idéologie.
Il est clair que nos institutions et nos idéologues sont déconnectés du terrain et sont responsables de la catastrophe qui est en train de se dessiner dans les institutions publiques comme la SAAQ, la RAMQ et même les Commissions des droits de la personne. Bref, des sous-structures juridiques qui nous prouvent maintenant que les lois ne s’appliquent pas à tout le monde également.
Pour contrer l’avancement spectaculaire de l’infiltration de l’islam politique au sein de nos institutions, il faut retirer aux décideurs non élus la capacité de prendre des décisions sans le consentement de la population. Il faut que les questions d’accommodements, les politiques d’immigration et du multiculturalisme soient débattues sur la place publique et tranchés d’une façon non partisane par référendum.
Par exemple, après un échange téléphonique de 20 minutes avec un haut responsable d’une table de concertation gouvernementale, nous avons appris que le CIC, le CCMM, le journal Sada Almashrek et les écrits de Najat Boughaba n’avaient jamais été scrutés. En fait, le fonctionnaire nous a avoué qu’il n’y avait pas de telles pratiques de validation et que pour lui, le CIC était une association influente et respectable. La naïveté et l’ignorance navrante de nos élites relativement aux objectifs d’infiltration de l’islam politique promu par les groupes de pression musulmans sont très répandus et possiblement irréversibles.
Entre temps, nous apprenions dernièrement que le sandwich au jambon ne sera plus servi dans une prison de la région de Montréal pour des raisons « pratiques »: c’est-à-dire qu’on a tenté d’établir un menu qui puisse satisfaire la majorité des prisonniers. Dans la biographie de Najat Boughaba nous pouvons lire, et je cite: « Elle a agi comme conférencière auprès des responsables des Services carcéraux canadiens »
Lire l’article de Rue Frontenac sur le sujet:
Les détenus musulmans font bannir les sandwichs au jambon de RDP