Mark Steyn répond à ses accusateurs. « En utilisant la contrainte quasi-judiciaire pour empêcher les débats, ils prouvent plus éloquemment que je n’aurais pu le faire l’un des principaux points de mon argumentation – qu’une partie de l’islam est incompatible avec les traditions occidentales de liberté. »
Mark Steyn est un chroniqueur et auteur du best-seller America Alone qui traite de l’impact démographique de l’immigration musulmane sur l’avenir de l’Europe. Des extraits de son livre publiés dans le magazine Macleans font l’objet de plaintes déposées devant trois commissions des droits de la personne au Canada par des étudiants en droit de Toronto appuyés par le Congrès islamique du Canada. Les plaignants allèguent que les propos de Steyn sont « islamophobes », en particulier les mots disant que les musulmans se reproduisent « comme des moustiques. » Voir les liens plus bas à nos autres articles sur le sujet.
Nous traduisons ici l’article que Steyn a écrit dans The Calgary Herald du 2 janvier sous le titre : In rebuttal: Squashing debate like mosquitoes, réfutant les propos publiés plus tôt dans ce même journal par ses accusateurs.
En guise de réfutation : écraser le débat comme des mouches
Naseem Mithoowani, Khurrum Awan, Muneeza Cheikh et Daniel Simard ont écrit à ce journal une lettre disant que «certaines clarifications s’imposent » re: La couverture par The Calgary Herald de leur plainte à au moins trois des nombreuses commissions des droits de la personne du Canada, portant sur un extrait de mon livre « America Alone », publié par le magazine Maclean’s.
Dans cet esprit, permettez-moi de clarifier un point de leur lettre, « Macleans nie le droit au débat sur l’article traitant des musulmans », publiée samedi. Ils citent la citation suivante comme un « extrait de l’article de Steyn »: « Le nombre de musulmans est en pleine expansion comme les moustiques. »
Cette ligne apparaît certainement dans mon texte, mais ce ne sont pas mes paroles. Au contraire, elles ont été dites par un éminent musulman scandinave, le mollah Krekar, à un journal norvégien respectable. L’imam se vantait de la manière dont la reproduction des musulmans dépasserait celle des européens: « Nous sommes ceux qui vous changeront… Il suffit de regarder l’évolution au sein de l’Europe, où le nombre de musulmans se multiplie comme des moustiques. Chaque femme occidentale dans l’UE produit une moyenne de 1,4 enfants. Chaque femme musulmane dans le même pays en produit 3,5. »
C’est là le noeud des plaintes de MM Mithoowani, Awan, Sheikh et Simard contre Macleans: Ils s’opposent à ce qu’un magazine canadien cite avec précision les déclarations de leaders musulmans. Et au moins deux commissions des droits de la personne du Canada ont honteusement accepté leur proposition absurde que citer avec exactitude les propos de leaders musulmans est d’une certaine manière «islamophobe».
Le droit des plaignants à un « débat » n’a pas été nié. Ils auraient pu – comme l’ont fait de nombreux lecteurs de Macleans (tant des infidèles que des musulmans) sur la page du courrier des lecteurs – avoir tout le débat qu’ils voulaient dans les semaines après la parution de l’article. Au lieu de cela, ils ont attendu cinq mois avant d’aller voir les éditeurs de Macleans, ce qui est à peine moins ridicule que moi m’y présentant et exigeant un droit de réponse pour le spécial du Calgary sur le Relief of Mafeking. Ils ont alors exigé, entre autres conditions grotesques, de l’argent pour leur «cause».
Eux-mêmes et leurs amis au Congrès islamique canadien ne sont apparemment pas intéressés aux débats stimulants, mais seulement à y mettre fin, en soumettant les éditeurs à plus de trouble que ça n’en vaut la peine pour couvrir l’une des questions centrales de notre époque: la relation de l’islam avec l’Occident mourant. En utilisant la contrainte quasi-judiciaire pour empêcher les débats, ils prouvent plus éloquemment que je n’aurais pu le faire l’un des principaux points de mon argumentation – qu’une partie de l’islam est incompatible avec les traditions occidentales de liberté.
C’est une énigme pour moi – même en considérant ces créations des années soixante-dix utopiques trudeauesques, pourquoi les commissions des droits de la personne du Canada et de la Colombie-Britannique considèrent comme relevant de leur compétence de réguler les décisions éditoriales de magazines privés. Mais tout Canadien intéressé à la liberté d’expression devrait être profondément préoccupé par la volonté des commissions d’entendre cette affaire.
Source: In rebuttal: Squashing debate like mosquitoes, par Mark Steyn, Calgary Herald, le 2 janvier 2008, http://www.canada.com/calgaryherald