Chiheb Battikh, accusé d’avoir enlevé un enfant de 3 ans en décembre dernier dans le but d’obtenir une rançon, tente une nouvelle fois d’obtenir sa mise en liberté.

L’homme de 51 ans, originaire de Tunisie mais établi au Canada depuis plus de 20 ans, était en Cour supérieure, hier, pour une révision de cautionnement. En février dernier, au terme d’un premier exercice, le juge Claude Leblond avait refusé de le libérer en attendant la suite des procédures judiciaires.

Cet ingénieur en informatique, résidant de Laval, est aussi accusé de voie de fait causant des lésions au père de l’enfant, de menaces de mort et possession d’armes prohibées, soit un pistolet à impulsion électrique et du poivre de Cayenne. Les événements reprochés sont survenus le 19 décembre, dans un parc d’Outremont.

L’accusé, père de cinq enfants, a témoigné, hier, sous le regard de sa femme et de ses filles, qui se trouvaient dans la salle d’audience.

La procureure de la Couronne, Sylvie Lemieux, garde le cap et s’oppose toujours à la mise en liberté de l’accusé. Une ordonnance de non-publication nous interdit de dévoiler la teneur des débats.

La juge Johanne Saint-Gelais a pris l’affaire en délibéré et rendra sa décision mardi.