Quelques heures à peine après l’affichage de notre brève annonçant l’agression dont a été victime la jeune Aqsa aux mains de son père parce qu’elle refusait de porter le hijab, nous apprenons son décès.
Nous avons reçu un commentaire dénonçant non pas le père …mais plutôt Point de BASCULE pour avoir affiché la nouvelle ! Voilà un exemple flagrant « d’insensibilité » expliquant pourquoi certains recherchent la censure. Pour masquer la vérité honteuse !
La brève ici: Ontario- Un père tente de tuer sa fille parce qu’elle refusait de porter le hidjab
Dois-je rappeler que le Canada et les États-Unis sont des pays d’immigration. Que nous avons été constamment exposés à la « diversité » d’une multitude de cultures. La rue St-Laurent, la « main », rappelle à l’Amérique du Nord toutes les vagues d’immigrants qui sont passées par le Québec et Montréal. L’Amérique du Nord n’a jamais connu de crimes d’honneur. Le phénomène est nouveau et en hausse. C’est encore incompréhensible pour la psyché nord-américaine que des membres d’une famille puissent trouver non seulement une motivation personnelle mais aussi une justification morale à de tels crimes « déshonorants ».
Si vous êtes choqué par ce crime mais que vous vous sentez offensé par le fait que nous diffusions la nouvelle, alors notre site n’est pas le bon endroit où vous exprimer. Il y a des problèmes dans vos communautés. Qu’attendez vous pour les régler !!! Vous êtes sous le choc, vous reconnaissez que ce crime est barbare et inhumain… alors cessez de blâmer les messagers et ceux qui sont outragés par un crime qui fait honte à l’humanité. Relevez vos manches et allez faire la morale à ceux qui nient que ces réalités se manifestent maintenant au Québec et au Canada, ainsi qu’à leurs apologistes.
La réalité, c’est que des musulmans souffrent non pas à cause des médias ou des non musulmans, mais à cause des bourreaux dans leurs propres communautés qui ont recours à l’intimidation pour réduire au silence les dissidents et les critiques qui pourraient contribuer à jeter la lumière sur ces coutumes inacceptables.
Certains prétendront , comme Souad Bounakhla Fondatrice de l’association Al-Arabya, l’indique dans son commentaire, que nous prenons plaisir à publiciser cette histoire pour démoniser le voile ! Je vous répondrai ceci : j’aurais souhaité ne pas m’investir à produire ce site, j’aurais préféré me consacrer à autre chose que la compréhension des rouages d’une idéologie qui cherche à se cacher, à terroriser et à légitimer des actes que la majorité des animaux ne commettraient même pas envers leur propre progéniture.
Car c’est bien de cela qu’on parle, du meurtre de sa propre fille, de sa propre sœur, et j’en passe. On nous renvoie l’insensibilité des médias qui publient des caricatures. Quand on expose un crime d’honneur, quand on publie la vérité, on nous fait la morale pour notre manque de sensibilité. Et bien c’est à notre tour de vivre l’insensibilité. Contemplez le visage radieux de cette jeune fille pleine de vie, souriante, en pleine possession de ses moyens. Une jeune fille qui avait le goût de « vivre », une fille qui savait que son Canada lui ouvrait un avenir, un destin qu’elle pourrait choisir pour elle même. Elle sentait la force de la liberté, le pouvoir choisir et de s’assumer en tant que femme. Et de l’autre côté, un père qui se conformait religieusement à une idéologie exaltant la mort, le martyre, la haine du prochain et même de ses propres enfants !
Voilà de quoi on parle ici, la liberté, l’égalité et le droit au bonheur.
Voilà aussi ce qu’il faut dénoncer avec passion, cette culture qui vénère la mort, le déni et l’irresponsabilité !
Sortez de votre discours relativiste, ! Tout n’est pas acceptable et accommodable ! Cessez d’écouter les intellectuels qui se sont isolés dans des tours d’ivoir, à la tête d’une commission ou de soi-disant savants religieux. N’acceptez pas la censure ! Merde suivez votre cœur, prenez position pour ce qui est humain et osez dénoncer ce qui ne tient pas la route. Réveillez-vous !
Et pour finir, ces paroles de l’ancien Mufti de Marseille:
Soheib Bencheikh, ancien Mufti de Marseille.