L’imam Salam Elmenyawi, l’aumônier de la Muslim Students Association à l’Université Concordia
Référant à la controverse, entourant la bibliothèque semi-privée de la Muslim Students Association à l’Université Concordia, son aumônier Salam Elmenyawi a déclaré à la Gazette (5 mars 2015) qu’on s’apprêtait à retourner à l’âge des ténèbres et à brûler des livres.
L’enjeu n’est pas de brûler ou non des livres; l’enjeu est de savoir si des fonds publics, ceux de l’Université Concordia, doivent être dépensés pour maintenir une bibliothèque semi-privée qui sert à la radicalisation des étudiants musulmans.
Dans une interview accordée à Michelle Lalonde de la Gazette, l’aumônier de la MSA déclare que «Dans un contexte académique, les idées devraient être librement exposées et débattues.»
Bien sûr.
Point de Bascule ne plaide pas pour brûler la biographie du fondateur des Frères Musulmans, Hassan Al-Banna, parce qu’il présentait Hitler comme un modèle pour les musulmans en quête de «succès et de fortune». Nous plaidons que la MSA de Concordia ne devrait pas bénéficier de fonds publics pour promouvoir de tels idéologues.
Comme l’a récemment fait remarquer le premier ministre Couillard dans une controverse impliquant son député Marc Tanguay, la liberté de parole permet de dire «des conneries, des bêtises», «mais on n’a pas à soutenir ça, et certainement pas à soutenir ça avec des fonds publics». La même règle devrait s’appliquer à la diffusion de littérature islamiste totalitaire.
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