Nous ne garderons pas sur notre territoire des gens qui tiennent des propos qui sont des appels à la haine, à la violence et au non respect des valeurs démocratiques. Ils quitteront le territoire. Et ils le quitteront rapidement.
—Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur
L’imam Bouziane que la France a renvoyé en Algérie après qu’il ait été condamné pour ses propos légitimant la violence envers les femmes en vertu du coran a tenté d’échapper à la déportation en invoquant ses attaches familiales. L’imam était polygame et père de 16 enfants, dont 14 étaient des ressortissants français. La France l’a quand même expulsé… Il faut dire que l’imam salafiste était déjà sous le coup d’une ordonnance de renvoi lorsqu’il a tenu son discours subversif sur les femmes. La colère des associations de femmes françaises, qui ont obtenu sa condamnation pour ces propos, a hâté la mise à exécution de l’ordre de renvoi.
Souhaitons que le Canada réussira à renvoyer l’imam Jaziri en Tunisie lundi prochain, comme prévu. Son épouse québécoise enceinte aura un choix à faire. Elle pourra suivre son mari en Tunisie, ou rester ici avec son enfant. Les Québécois n’ont pas à tolérer des imams intégristes qui utilisent leur autorité morale et religieuse pour propager des idéologies contraires aux valeurs démocratiques. La nécessité de protéger le bien-être de la société québécoise justifie amplement l’atteinte aux droits de l’épouse enceinte.
Par Annie Lessard