Mohamed Anas Bennis
L’attaque au couteau contre un policier de Montréal par Mohamed Anas Bennis au cri d’’Allah Akbar’ le 1er décembre 2005 n’était pas documentée sur Point de Bascule. Nous l’avons incluse dans la fiche Charia / Djihad. Elle s’ajoute à d’autres cas de violence perpétrée ou planifiée par des islamistes basés au Canada : Ressam (1999), El-Merhebi (2004), Bennis (2005), Khawaja (2009), Namouh (2009), Battikh (2012), Esseghaier (2013), Ahmed (2014), Couture-Rouleau (2014), Zehaf-Bibeau (2014), Habib (2017), etc.
Après l’arrestation des 18 de Toronto en 2006, André Pratte de La Presse a écrit : «Les Canadiens doivent sortir de leur confort et de leur naïveté. Le terrorisme [est] bel et bien une menace qui pèse sur toutes les sociétés démocratiques. Dont le Canada. […] Le groupe fait partie de cette nouvelle forme de terrorisme qu’on pourrait baptiser ‘terrorisme islamiste maison’. […] Comme l’ont appris à leurs dépens les Britanniques lors des attentats dans le métro de Londres il y a un an, ce terrorisme-là est particulièrement sournois. Ces militants sont bien intégrés à la société dans laquelle ils vivent.»
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Référence : Radio-Canada, 30 juin 2011
Titre original : Mort de Mohamed Anas Bennis : la Coroner blanchit les policiers / WebArchive
La coroner Catherine Rudel-Tessier blanchit les deux policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) impliqués dans les événements ayant conduit à la mort de Mohamed Anas Bennis, le 1er décembre 2005.
L’homme de 25 ans a succombé à ses blessures après avoir été atteint de deux balles tirées par le policier Yannick Bernier, dans le quartier Côte-des-Neige, à Montréal. M. Bennis avait auparavant attaqué le policier avec un couteau, le blessant au cou et à la jambe.
Dans son rapport dévoilé vendredi, la coroner revient sur les circonstances du décès et conclut que les agents Yannick Bernier et Jonathan Roy, du Service de police de Montréal, n’ont eu d’autre choix que d’agir comme ils l’ont fait, d’autant plus qu’ils ne pouvaient compter sur des renforts puisque la seconde agression de M. Bennis était imminente.
La coroner Catherine Rudel-Tessier : «Les agents Roy et Bernier ne pouvaient réagir autrement que de la façon dont ils l’ont fait sans mettre leur vie encore plus à risque.»
La coroner affirme en revanche qu’elle ne peut expliquer le comportement de M. Bennis, qui s’est jeté apparemment sans raison sur le policier en criant « Allah Akbar » (Dieu est grand). « L’enquête n’ayant pu apporter de réponses à ces questions, les raisons de l’attaque de M. Bennis demeureront inexpliquées », indique-t-elle.
Elle se demande toujours pourquoi il a ainsi agressé un policier qu’il ne connaissait pas et pourquoi il était armé d’un couteau, alors qu’il revenait de la mosquée.
Aucune accusation n’avait été portée contre les policiers impliqués à l’issue d’une enquête menée par le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
N’ayant eu accès au rapport du SPVQ, la famille de Mohamed Anas Bennis a réclamé une enquête publique, qui a été ordonnée en 2008, mais a boycotté les audiences, le ministère de la Sécurité publique refusant de couvrir les honoraires de ses avocats.
Lectures complémentaires
Point de Bascule : FICHE Charia / Djihad
Point de Bascule (9 février 2017) : Denise Bombardier ‘sidérée’ et ‘paralysée’ par le cri de guerre des djihadistes ‘Allah Akbar’ lancé par le PM Couillard aux funérailles de trois musulmans à Québec
