Référence : Radio-Canada, 25 septembre 2015
Titre original : Le tiers des migrants sont des imposteurs, croit Berlin / WebArchive – Archive.Today
Environ le tiers des migrants qui se présentent en Allemagne en prétendant avoir fui la guerre en Syrie ne sont probablement pas originaires de ce pays, selon un porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur.
« Trente pour cent des demandeurs d’asile qui affirment être Syriens ne sont pas Syriens, selon cette estimation », a déclaré Tobias Plate à la presse, sans toutefois être en mesure de soumettre une statistique précise.
« Il ne s’agit pas d’une statistique, mais d’une estimation qui s’appuie sur ce que constatent les autorités sur place, en particulier la police et […] Frontex, l’agence chargée de la surveillance des frontières de l’Union européenne », a insisté M. Plate.
Les migrants se présenteraient ainsi à la frontière allemande dans le but d’obtenir le statut de réfugié, puisque l’Allemagne a décidé de ne plus renvoyer les Syriens vers le pays par lequel ils sont entrés dans l’Union européenne comme le prévoit la législation européenne.
De plus, les migrants syriens profitent d’un traitement accéléré de leur demande d’asile.
Le changement de politique face aux migrants syriens a entraîné un afflux sans précédent de demandeurs du statut de réfugié.
Entre 800 000 et 1 million de demandeurs du statut de réfugié sont attendus cette année en Allemagne comparativement à 200 000 en 2014.
Entre le mois de janvier et la fin de juillet, c’est 256 963 personnes qui ont déposé une demande de statut de réfugié en Allemagne, dont 55 587 affirment provenir de Syrie.
La Syrie est le premier pays d’origine des demandeurs du statut de réfugié, devant l’Albanie et le Kosovo.
Références supplémentaires
Point de Bascule : Fiche Hijra (Migration)
Peter Henn (Sunday Express – 21 septembre 2015) : Des alliés de la chancelière Angela Merkel condamne les autorités saoudiennes pour avoir offert de construire 200 mosquées en Allemagne pour [radicaliser] les migrants tout en refusant d’en laisser entrer un seul dans leur propre pays