Les psychiatres ont cru initialement que Bellari souffrait de troubles psychiatriques graves, le rendant inapte à subir son procès. Ils semblent maintenant beaucoup moins sûr de leur diagnostic initial.
Bellari est en ce moment en observation psychiatrique à l’Institut Pinel de Montréal. En analysant le compte-rendu du procès, il semble que Bellari comprenait bien ce qui se passait et ce dont il était accusé. La manière dont il réagit aux médicaments indiquerait qu’il ne souffre pas d’une maladie psychiatrique. Ce n’est que le 31 juillet prochain, au terme de son évaluation, que l’on saura si les psychiatres le juge apte à subir un procès. Son psychiatre prévient qu’être fou de dieu n’est pas considéré comme une maladie psychiatrique. Les terroristes du 11 septembre avait conscience de leurs actes.
Rappelons que Bellari est ce musulman qui a assassiné son frère parce que celui-ci n’était plus un bon musulman. Bellari était perçu par ses confrère de travail comme un fervent musulman qui connaissait par coeur tous les versets où il est question de vengeance. Qu’il soit jugé apte à subir son procès ou non, la question demeure: comment a-t-il été endoctriné à suivre un islam aussi radical en vivant à Montréal?
Source:
Desjardins, Christiane (La Presse – 22 juin, 2007) : Fou de Dieu ou fou tout court?
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