Louise Arbour, la haute commissaire de L’ONU aux droits de l’homme, a assisté à une conférence du Mouvement non-alignés sur les droits de la personne organisée le 3 septembre dernier en Iran. Le lendemain, la théocratie islamiste exécutait 21 prisonniers en public. La présence de la haute commissaire n’a servi qu’à légitimer une parodie de défense des droits de la personne.
Lors de la conférence, le président iranien Ahmadinejad a répété la vieille rengaine islamiste dont l’objectif est de diminuer la portée de la Déclaration universelle des droits de l’homme(DUDH) au profit d’une idéologie théocratique islamiste. Il a invoqué le principe de la protection de la diversité culturelle pour justifier une modification à la DUDH. Ce qui inquiète, c’est que cette rhétorique du relativisme culturel et diversité culturelle est invoqué pour protéger une idéologie qui n’a aucun respect pour ces deux principes: l’islam fondamentaliste iranien se positionne comme étant supérieur à toutes les autres cultures et il continue à persécuter les minorités culturelles en ses terres.
Comment Louise Arbour peut-elle justifier sa présence à une telle conférence? N’est-elle pas consciente qu’elle aide à légitimer une théocratie meurtrière en participant à cette mascarade?
À lire:
Anne Bayefsky, Sanctioning Human Wrongs, National Review Online, 7 septembre 2007