Arthur Van Amerongen, un reporter de guerre, a infiltré la communauté marocaine de Bruxelles. Ce qu’il a découvert l’a convaincu que la Belgique serait victime d’un attentat terroriste. Selon lui, bien que ce soit une minorité de la communauté, il y a suffisamment de marocains à Bruxelles qui haïssent la Belgique et l’Occident pour rendre cet attentat imminent.
Ce qu’il l’a motivé à faire son enquête est le fait qu’une belge d’origine, gagnée à l’idéologie des musulmans radicaux de Bruxelles, soit allée se faire exploser dans un attentat à Bagdad. Amerongen n’est pas dans la nuance, son discours est émotif, nerveux et intransigeant. S’il parlait des Skin Head ou de la mafia, il serait un héros. En parlant de jihadiste, il devient un raciste.
On présente le point de vue d’une musulmane laïque – non voilée, intégrée à la société – aux propos d’Amerongen. Celle-ci ne nie pas l’existence de radicaux dans sa communauté mais préfère dénoncer Amerongen en l’accusant d’exacerber le racisme et l’intolérance. Encore une fois, une musulmane modérée n’ose pas dénoncer la haine chez les musulmans mais n’a aucun problème à accuser un occidental d’attiser la haine.
Il est temps d’écouter les mises en gardes de ces gens qui n’ont rien à gagner à dénoncer l’islam radical – excepter des gardes-du-corps à vie.
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