https://www.facebook.com/CIICmtl/photos/a.301082376707479.1073741825.145317045617347/301082353374148/?type=1&theater / Archive.Today
La partie supérieure de l’image provient de l’annonce d’une activité de financement organisée par la Muslim Association of Canada (MAC) en 2014 pour son Institut canadien de la civilisation islamique dans son édifice de la rue Belmont au centre-ville de Montréal. Pour l’occasion, Ahmad Kendile (aussi : Kandil, Qandeel) avait été invité comme conférencier. En 2013, dans un sermon livré à la mosquée Al-Rawdah de la MAC à Montréal, l’imam Kandil a promu que les musulmans qui abandonnent l’islam doivent être exécutés ou emprisonnés jusqu’à la mort par un état islamique.
Le 18 janvier, La Presse a rapporté que la Muslim Association of Canada (MAC) devra payer des taxes foncières pour son immeuble de la rue Belmont au centre-ville de Montréal. La décision de la Commission municipale du Québec qui date du 28 septembre 2016 est disponible sur CanLii / Archive.Today.
Le tribunal en est venu à sa conclusion après avoir déterminé que «Les activités religieuses constituent donc l’utilisation principale de l’immeuble» (section 33 de la décision) et qu’il ne s’agit pas d’un des motifs prévus par la Loi sur la fiscalité municipale (article 243.8) pour justifier une exemption de taxes foncières.
La MAC était représentée par Lazhar Aissaoui lors des audiences. Le dossier de la MAC, disponible à l’Agence du revenu du Canada, indique que, de 2002 à 2010, M. Aissaoui a été un des directeurs de l’organisation islamiste puis son trésorier. Aux audiences tenues par la Commission municipale en septembre 2016, M. Aissaoui a été identifié comme le «président du comité de gestion» de la MAC.
En 2009, Lazhar Aissaoui avait réussi à obtenir des exemptions de taxes foncières pour deux autres édifices de la MAC dont il était administrateur : le Centre Aboubakerseddik sur la rue Saint-Denis qui abrite notamment l’Association musulmane de certification des viandes halals et la Mosquée Al-Rawdah / Centre CCL du boulevard Laurentien. Les deux décisions de la Commission municipale sont accessibles en cliquant sur les noms des édifices concernés.
M. Aissaoui a hérité du dossier de l’édifice de la rue Belmont après que son premier responsable, Chiheb Battikh, ait été condamné à la prison pour l’enlèvement pour rançon (500 000$) du petit-fils d’un riche homme d’affaires dans un parc de Montréal.
Lectures complémentaires
Point de Bascule : FICHE Muslim Association of Canada
Point de Bascule (19 février 2013) : CHIHEB BATTIKH – La MAC et les autres organisations islamistes dirigées par le présumé kidnappeur d’Outremont
Philippe Teisceira-Lessard et Gabrielle Duchaine (La Presse – 17 janvier 2017) : La Ville échoue à faire fermer une mosquée [le Centre islamique Badr] / WebArchive – Archive.Today