Le directeur du FBI, Robert Mueller, a confirmé devant la Chambre des représentants américains qu’au lieu d’enquêter sur la mosquée radicale de Boston où les frères Tsarnaev ont été radicalisés, le FBI s’était associé à ses leaders pour mener des ‘programmes de rapprochement’.
Original English version on Investor’s Business Daily (via JihadWatch and Atlasshrugs)
Traduction française de Point de Bascule
Date : 17 juillet 2013
Original English title: The PC-ification of the FBI
Insécurité intérieure : Ceux qui doutent encore que le FBI se soit ramolli face à la terreur islamique et qu’il puisse être négligent face à des attentats comme ceux de Boston qui se préparent devraient consulter le témoignage que le directeur du FBI (Robert Mueller) a récemment livré au Congrès.
Dans un échange serré avec des législateurs républicains membres du comité judiciaire de la Chambre, le directeur du FBI Robert Mueller a reconnu avec réticence que les allusions au ‘jihad’ et à ‘l’islam’ ont été éliminées des manuels utilisés pour former les agents du FBI spécialisés dans l’antiterrorisme et que les agents qui œuvrent dans ce domaine se sont vu interdire d’aller enquêter sur ce qui se dit dans les mosquées.
Ces directives incroyables expliquent vraisemblablement pourquoi le FBI n’a pas pu percevoir des manifestations récentes de radicalisation dans la communauté musulmane, incluant celle des frères Tsarnaev à Boston. Les responsables de l’attentat organisé lors du marathon se sont préparés à la vue du FBI avant de tuer trois personnes et d’en blesser 260.
Durant les audiences, Louie Gohmert, le représentant républicain du Texas, critiqua sévèrement Mueller pour avoir conclu que son organisation avait fait un travail ‘minutieux’ et ‘excellent’ pour protéger le public et pour avoir affirmé qu’il ne savait pas ce qui aurait pu être fait de plus pour prévenir l’attentat de Boston.
Gohmert a également cité un extrait d’un éditorial récent de l’Investor’s Business Daily intitulé Les responsables de l’attentat de Boston n’ont jamais été détectés car Obama refuse que les mosquées puissent être espionnées (“Obama’s Snooping Excludes Mosques, Missed Boston Bombers”).
Mueller a confirmé qu’au lieu d’enquêter sur la mosquée radicale de Boston où les frères Tsarnaev ont été radicalisés, le FBI s’était associé à ses leaders pour mener des ‘programmes de rapprochement’.
Quand on lui a demandé s’il savait que la mosquée avait été fondée par un homme condamné pour terrorisme et identifié par le département des Finances comme un collecteur de fonds d’al-Qaïda, Mueller répondit, l’air piteux : «Non, je ne le savais pas».
La même mosquée a également formé d’autres terroristes qui ont été condamnés. Même si le FBI a contribué à mettre plusieurs de ces terroristes derrière les barreaux, il a été incapable d’établir des liens entre les personnes condamnées et la mosquée. Si le FBI avait pu établir un tel lien, il aurait réalisé qu’il y a quelque chose de pourri au sein du leadership de cette mosquée.
Une enquête du FBI sur le rôle du leader religieux Anwar Awlaki lors des attentats du 11 septembre 2001 a révélé qu’il était un proche du principal imam de la mosquée. Malgré cela, des agents du FBI ont maintenu des liens étroits avec lui et le considéraient comme un partenaire digne de confiance.
De plus, si le FBI avait les noms des frères Tsarnaev dans ses dossiers, c’est uniquement parce que les services russes d’espionnage l’en avaient informés. Jamais cependant, le FBI ne les a rattachés à la mosquée ou n’a enquêté sur leur conduite à la mosquée.
Même avec les photos des deux frères dans ses dossiers, le FBI a dû recourir aux grandes chaînes de télévision et faire appel au public américain pour identifier les deux jihadistes.
Quand le directeur du FBI et ses agents sur le terrain en savent moins que le public au sujet des graves menaces que font peser sur nous les terroristes islamistes qui vivent en notre sein, la situation peut être qualifiée d’inadmissible et de dangereuse.
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