Comme objet de conquête islamique, l’Inde a connu des dizaines de millions de victimes hindoues. Des attaques sur des Hindous par des musulmans ont lieu depuis des décennies, jamais ou rarement signalées en Occident. Et maintenant voilà Taslima Nasreen qui est condamnée à l’isolement par un gouvernement indien peureux. Elle est prisonnière faute de recevoir la protection de l’État. On devrait faire beaucoup plus pour elle.
Traduction d’un article de Fitzgerald sur jhihadwatch
L’Inde est un pays qui, à son indépendance, a été contraint de renoncer à de larges portions de son territoire sur les deux côtés pour former le Pakistan occidental (aujourd’hui le Pakistan) et le Pakistan oriental (devenu le Bangladesh) afin d’accommoder les exigences musulmanes. Au Pakistan, à la partition, 15% de la population était hindoue, elle est maintenant de 1,5%. Au Bangladesh, à la partition, 34% de la population était non musulmane (hindoue et bouddhiste), elle est maintenant de 7%. Pendant ce temps, le pourcentage de la population musulmane augmente régulièrement en Inde.
Dans les régions de Jammu-et-Cachemire contrôlées par le Pakistan, 400 000 hindous ont été chassés sous la pression des musulmans. Dans le Cachemire sous contrôle indien, des attaques terroristes par des groupes musulmans soutenus par le Pakistan – et parfois soutenus par l’armée pakistanaise – cherchent à assassiner les hindous, à les terroriser et à les chasser.
En Inde proprement dite (une dangereuse expression, je le reconnais, et je le regrette, elle admet par inadvertance que le Cachemire indien est en quelque sorte différent de «l’Inde proprement dite» – on a le problème que l’on a en se référant à ce qui est appelé la « Cisjordanie » – mais on ne peut pour l’instant penser à rien d’autre de mieux que « l’Inde extra Kashmirem » sur le vieux modèle de la carte « Inde extra Gangem »), il y a eu des attaques contre des Hindous par des musulmans depuis des décennies, jamais ou rarement signalées en Occident. Mais chaque contre-attaque par les hindous poussés à la limite de leur endurance est rapportée en première page.
Nous connaissons tous les attaques par les Hindous sur la mosquée délibérément construite sur le temple hindou à Ayodha. Nous connaissons tous les attaques contre les musulmans au Gujarat – c’est la raison pour laquelle le département d’État américain a interdit à Narendra Modi, qui dirigeait le gouvernement du Gujarat, d’entrer aux États-Unis.
Mais les provocations qui ont incité ces attaques – la combustion à mort de pèlerins hindous – sont rapidement écartées dans une phrase. Et toutes les autres attaques musulmanes, régulièrement, dans toutes les régions de l’Inde – les bombes à répétition à Bombay, tuant autant des banquiers que des tea-wallahs, posées par les musulmans qui dirigent la mafia de Bombay (le chef de gang a cherché – et trouvé – refuge au Pakistan), et même l’attaque par les musulmans sur le bâtiment du Parlement à New Delhi – aucune d’entre elles n’impressionne le monde non-Indien.
Le monde reste profondément désintéressé de ce que subissent les Indiens et n’exprime pas de sympathies pour les Hindous (mais pourquoi?) – pas tout à fait dans la même mesure que le monde s’est montré disposé à accepter la position insoutenable que le Petit Djihad impose à Israël, mais pas loin.
Et maintenant, voilà Taslima Nasreen, née musulmane au Bangladesh, mais que l’intelligence, le sens moral et sa capacité à remettre en question et de penser par elle-même a conduite, inexorablement, à l’analyse de l’islam et à un abandon subséquent de l’islam, qui n’est pas sans rappeler Ibn Warraq, Wafa Sultan, Ayaan Hirsi Ali et Ali Sina. La Communauté de Apostates s’avère être, pour ceux qui étudient leurs œuvres, la communauté des meilleures personnes de toutes celles qui sont nées musulmans. Elle ose retourner au Bangladesh. Elle est surmenée. Elle est pourchassée. Les menaces de mort ne s’arrêtent jamais. Alors elle déménage en Inde, la grande puissance indienne avec une population à 87% non-musulmane. Et même là, qu’est-ce qui se passe? Elle est confinée à ses quartiers. Elle ne rencontre personne. Personne ne la rencontre. Elle est, en fait, une prisonnière. Elle a été condamnée à la prison au lieu de recevoir la protection de l’État qui lui permettrait de se déplacer, de faire des rencontres, de parler à des rassemblements, de publier ses opinions dans tous les sens.
On devrait faire beaucoup plus pour elle. Au lieu de cela, un gouvernement indien peureux l’a condamnée à l’isolement. Combien de temps peut-elle supporter une telle vie en Inde? Combien de temps avant qu’elle doive fuir vers les États-Unis comme Ayaan Hirsi Ali l’a fait, chassée par des menaces de mort dans le pays où elle a été un membre du Parlement?
Il y a quelque chose de mal ici. Il y a quelque chose qui pourrait être corrigé. Cela exige une attitude différente par le gouvernement indien et par tous les gouvernements infidèles. Elles peuvent fuir, mais elles ne peuvent se cacher
Voir aussi notre article sur Taslima Nasreen :
Menacée de mort par des islamistes, Taslima Nasrin retranche des parties de son autobiographie
Source: Fitzgerald: Required: a different attitude by the Indian government, and by all the Infidel governments, le 5 janvier 2008